LA FRANCE PITTORESQUE
Nec mortale sonans
()
Publié le mardi 21 juin 2016, par Redaction
Imprimer cet article
Dont la voix n’a pas l’accent des mortels
 

Virgile (Énéide, liv. VI, v. 50) exprime ainsi l’effet de l’enthousiasme qui saisit la Sibylle au moment où elle est animée de l’esprit prophétique.

Les poètes donnent aux divinités non seulement une démarche, mais une voix particulière. C’est ainsi que, dans le cinquième livre de l’Énéide, le son de voix de la fausse Béroé fait reconnaître la céleste messagère de Junon.

« A la tribune, dans la polémique politique, dans la littérature proprement dite, aucune voix, excepté celle de M. de Chateaubriand, n’a au même degré que la sienne cet accent d’autorité, cette sonorité surhumaine, ce nec mortale sonans, qui révèle l’inspiration d’en haut. » (Revue de Paris)

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE