LA FRANCE PITTORESQUE
Majoresque cadunt altis de montibus umbrae
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Publié le lundi 20 juin 2016, par Redaction
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Les ombres des hautes montagnes grandissent (VIRGILE, églogue I, v. 83)
 

Tityre, après avoir entendu les plaintes mélancoliques de Mélibée, lui offre offre l’hospitalité pour la nuit, car, lui dit-il, « du faîte des chaumières, s’élève au loin la fumée, et du haut des montagnes, les ombres descendent plus grandes dans la plaine. »

« Cette peinture poétique du soir a été plusieurs fois heureusement imitée :
Et déjà les vallons voyaient l’ombre en croissant tomber du haut des monts. » (La Fontaine)

« M. Villemain, d’abord disciple de M. de Fontanes dans la critique qu’il devait bientôt rajeunir et renouveler, l’allait visiter quelquefois dans les années 1812 et 1813. La chute désormais trop évidente de l’empire, l’incertitude de ce qui suivrait, redoublaient dans l’âme de M. de Fontanes les tristesses et les rêveries du déclin : Majoresque cadunt altis de montibus umbrae. » (SAINTE-BEUVE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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