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In partibus infidelium
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Publié le vendredi 27 mai 2016, par Redaction
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Dans les pays occupés par les infidèle
 

Le titre d’évêque in partibus infidelium, est purement honorifique, et ne donne droit à aucune juridiction. On emploie ces mots, par extension et ironiquement, pour désigner un dignitaire sans fonctions. Jacques II, à la cour de Louis XIV, était roi in partibus.

« M. Bressier appelait Éléonore sa femme, parce qu’il était son mari ; mais il ressemblait sous ce rapport à certains marquis ruinés, qui portent le nom d’une terre dont un autre mange les revenus, ou à certains évêques qui ne pourraient manquer d’être empalés s’ils se présentaient dans leurs évêchés comme Maroc et Tunis, évêchés in partibus infidelium. » (A. KARR, Feu Bressier)

« Qu’Alexandre Dumas soit tout à fait le père de ses romans, ou qu’il ne le soit qu’in partibus, on ne peut se dispenser de regarder ce qu’il publie comme infiniment spirituel et très agréablement écrit. » (A. FÉE)

« La haute noblesse achetait les régiments et les commandait in partibus, jusqu’à ce qu’une occasion brillante vînt lui offrir un moyen facile de recueillir toute la gloire des succès préparés sans elle. » (LANFREY)

« Jacques VI avait envoyé le comte maréchal d’Écosse pour épouser la princesse Anne de Danemark par procuration, et la ramener au plus vite à Édimbourg. Le mariage in partibus eut lieu le 20 août 1589, au château de Kronenberg. » (F.-V. HUGO)

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