LA FRANCE PITTORESQUE
Inde irae
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Publié le jeudi 26 mai 2016, par Redaction
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De là la colère
 

« Lorsque l’ardent Lucilius, dit Juvénal à la fin de sa première satire, s’arme de sa plume comme d’un glaive menaçant, le criminel rougit et sent son cœur se glacer ; la sueur des remords se répand dans son sein : de là cette colère et ces pleurs, avant-coureurs de la vengeance. »

« Ce serait à ne rien comprendre à la conduite de l’Univers dans cette occasion, s’il ne prenait soin de nous révéler lui-même le motif de la colère qu’il décharge sur le Siècle, qui n’en peut mais. Un gouvernement schismatique, le gouvernement russe, va faire, paraît-il, ce que ne veut pas faire le gouvernement pontifical ; il achèterait le musée Campana : Inde irae. » (H. LAMARCHE)

« — Au fait, vous ne savez pas ? C’était la cause du duel. L’autre soir, à l’ambassade de ***, je lui avais demandé, devant votre femme et devant la comtesse Mac Gregor, comment il la gouvernait, sa pituite : Inde irae ; car, entre nous, il n’avait pas cet inconvénient-là. » (Eugène SUE, Les Mystères de Paris)

« Un avocat sarde, député de Caluso, avait consenti à tenir un enfant de sa paroisse sur les fonts baptismaux. Mais l’évêque lui a défendu de remplir les fonctions de parrain. M. B. est libéral ; il a voté avec la majorité de la chambre des lois que le clergé n’a pas vues d’un œil favorable : Inde irae. » (Émile de LA BÉDOLLIÈRE)

« Nous défendons logiquement la souveraineté populaire qui s’exerce en Toscane, à Parme, à Plaisance, à Modène : Inde irae ; tous les journaux du trône et de l’autel nous harcèlent de leurs épigrammes ou nous écrasent de leurs arguments. » (Émile de LA BÉDOLLIÈRE)

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