LA FRANCE PITTORESQUE
24 mai 1844 : premier télégramme en morse
(Source : Europe 1)
Publié le mardi 24 mai 2016, par Redaction
Imprimer cet article

C’est le jour de la première communication en morse. Nous sommes à Baltimore, aux États-Unis. L’un des inventeurs, l’Américain Alfred Vail, reçoit un message télégraphique constitué de points et de traits.

Et que dit-il, ce message codé ?
« What hath god wrought », Ce que Dieu a forgé. L’auteur du message n’est autre que Samuel Morse, concepteur de l’alphabet du même nom. Il se trouve alors à 600 kilomètres de là, à Washington, au Capitole. Autant vous dire qu’après des années de recherche de tâtonnement, les deux interlocuteurs exultent !


Samuel Morse

C’est donc le premier message en morse envoyé par Monsieur Morse
Oui. Pourtant, Samuel Morse n’était pas destiné à marquer l’histoire des télécommunications. Figurez-vous que, de métier, il était peintre ! Cette idée d’envoyer des messages à la vitesse de l’électricité lui serait venue au moment de la mort de sa femme... Il se trouvait à l’époque en déplacement à Washington, pour un portrait du général de La Fayette et, prévenu trop tard de l’état de sa femme, il n’avait pu rentrer à temps pour lui faire ses adieux. Il s’est alors promis d’inventer un moyen de transmettre des informations plus rapidement qu’à la vitesse du courrier.

Samuel Morse

Samuel Morse

Et quel est le principe de transmission ?
Le système de base est composé d’un électroaimant, de piles et d’un interrupteur capable de transmettre vite et loin une série de traits et de points. Reste à coder et décoder n’importe quel message. Vous savez par exemple comment on dit SOS ? Ça peut servir : trois points, trois traits, trois points. Depuis lors, évidemment, le morse est un peu tombé en désuétude, remplacé par les radios, les portables, et même Internet... Enfin, ça, c’est une autre histoire...

Franck Ferrand
Europe 1

Accédez à la chronique source

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE