LA FRANCE PITTORESQUE
Hoc erat in votis
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Publié le jeudi 5 mai 2016, par Redaction
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Voilà ce que je désirais (HORACE, liv. II, sat. VI, vers 1)
 

« Voilà ce que je désirais : Un petit bien de campagne d’une étendue modeste, avec un jardin, une source d’eau vive près de la maison, et un petit bois... » (HORACE)

« Il vous faudrait une femme d’une taille imposante, portant sur la tête deux plumes, l’une verte, l’autre bleue, vêtue en amazone, conduisant un jour un cabriolet, et assistant le lendemain à la revue, montée sur le coursier qui, la veille, traînait le phaéton : Hoc erat in votis. » (Walter SCOTT, L’Antiquaire)

« Wolfgang n’est pas cupide... Voici son hoc erat in votis : 1° 300 florins de fixe ; 2° il ferait par an quatre opéras, deux sérieux et deux bouffes, qui lui rapporteraient au moins 500 florins ; total, 800 florins (environ 1700 francs). Ce n’est pas une grosse somme. » (RIGAULT, Conversations littéraires et morales)

« Il existe à Saint-Étienne un honnête fabricant, aussi riche qu’une cantatrice italienne, qui s’est trouvé, dans son enfance, avoir lu les Géorgiques, et traduit le Père Rapin, ce qui lui avait laissé je ne sais quel goût champêtre qui l’a forcé à avoir une maison de campagne, une villa avec des ombrages et des ruisseaux murmurants, et le hoc in votis écrit en grosses lettres sur la porte d’entrée, à la grande admiration des passants. » Jules JANIN)

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