LA FRANCE PITTORESQUE
Hic
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Publié le jeudi 5 mai 2016, par Redaction
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Ici. C’est ici
 

Dans les premiers temps de l’imprimerie, les lecteurs d’une pièce, manuscrite ou imprimée, mettaient souvent à côté des endroits remarquables, le monosyllabe hic, abrégé de hic sistendum, hic advertendum (Ici il faut s’arrêter, faire attention) ; de cet usage est venue la façon de parler proverbiale : c’est là le hic ; c’est-à-dire la principale difficulté de l’affaire, l’argument le plus fort de la cause.

« Si c’était bon, là serait le crime, mais gâter, rapetasser, chantonner, rapiécer, couper et découper Candide, voilà l’amusant, voilà le hic ; je m’y attendais, je ne me suis pas trompé. » (Jules JANIN)

« L’acteur sera-t-il dieu, table ou cuvette ? Il sera dieu, mais voilà le hic, il n’est pas sûr de ne pas être une table ; cuvette, il a des chances pour passer dieu. Ce qu’on appelle un théâtre est un grand tapis vert, un grand jeu de hasard. » (Jules JANIN)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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