LA FRANCE PITTORESQUE
Habeas corpus
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Publié le jeudi 5 mai 2016, par Redaction
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Aie ton corps, garde ton corps.
 

Premiers mots d’une loi célèbre, qui, en Angleterre, donne à tout accusé le droit d’attendre en liberté son jugement moyennant caution.

« Bonaparte veut se prévaloir de l’habeas corpus comme d’un moyen pour se soustraire à la déportation. » (The Courier, 2 août 1815)

« — Quant à moi, monsieur Fairford, je ne puis vous accompagner. Une telle visite serait au-dessous de la dignité du prévôt de cette ville floressante et loyale, et elle ferait dire de moi noscitur a socio (dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es). La poste porterait à Londres la nouvelle que deux jacobites comme Redgauntlet et moi ont eu une conférence dans le creux d’un rocher ; l’habeas corpus serait suspendu et mon domaine pourrait bien glisser dans mes doigts. » (Walter SCOTT, Redgauntlet)

« Avant la Révolution, le roi de France était absolu en droit et en fait : il n’y avait ni habeas corpus, ni secret de la poste, ni clôture de la vie privée. » (Jules SIMON)

« En Angleterre, la loi habeas corpus défend de tenir un citoyen en prison au delà de vingt-quatre heures, sans l’interroger. Elle ordonne, en outre, qu’après cet intervalle, on le relâche sous caution, jusqu’à ce que son procès soit fini. » (Galerie de littérature)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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