LA FRANCE PITTORESQUE
Eurêka
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Publié le mercredi 20 avril 2016, par Redaction
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J’ai trouvé
 

On raconte qu’Archimède, étant au bain, découvrit la loi de la pesanteur spécifique des corps, et que cette découverte lui causa tant de joie, qu’il se hâta de sortir du bain et retourna chez lui à moitié nu, en criant : Eurêka ! c’est-à-dire j’ai trouvé ! Ce mot grec est devenu proverbial.

« Sauvage fut ainsi conduit à donner au moteur qu’il cherchait la forme d’un hélicoïde, et enfin à assigner à l’hélice ses proportions et sa situation la plus favorable. Cette induction de génie réalisa le rêve qu’il avait formé. Dès ce moment il put proférer dans son ivresse l’eurêka des inventeurs heureux ; son propulseur était trouvé. » (Louis COMBES)

« Demandez à Newton ce que pèse n’importe quelle couronne d’empereur à côté de la découverte de l’attraction. Quand ce cri : Eurêka, put sortir enfin de sa poitrine dilatée par l’émotion, il tomba évanoui et foudroyé par l’extase. » (Eugène PELLETAN)

« Tout à coup le moribond se dressa sur ses deux poings, ses rides tressaillirent, son visage s’anima d’un esprit de feu ; un souffle passa sur cette face et la rendit sublime ; il leva une main crispée par la rage et cria d’une voix éclatante le fameux mot d’Archimède : Eurêka ! » (BALZAC, La Recherche de l’absolu)

« M. de Balzac, qui était une si haute raison, n’a pas pu, à sa dernière heure de génie, s’écrier comme son Balthasar Claës à sa dernière heure de folie : Eurêka, j’ai trouvé ! » (Arsène HOUSSAYE, Le Quarante et unième fauteuil)

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