LA FRANCE PITTORESQUE
Beatus ille qui procul negotiis...
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Publié le vendredi 15 avril 2016, par Redaction
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Bienheureux ceux qui, loin des affaires... (Horace, Épodes, ode II, v. 1)
 

C’est le début de l’ode dans laquelle le poète chante les charmes de la campagne, qu’il oppose aux bruyantes occupations des villes :

Heureux qui, loin du monde, étranger aux affaires,
Cultive avec ses bœufs ses champs héréditaires,
Ainsi qu’au siècle d’or de nos premiers aïeux !

Nous retrouvons la même pensée dans Boileau : « Qu’heureux est le mortel qui, du monde ignoré, vit content de lui-même en un coin retiré ! »

Et dans Racine : « Heureux qui satisfait de son humble fortune... »

« Personne n’exige, aux Délices, que je fasse des visites ; on a pitié de ma mauvaise santé ; j’ai tout mon temps à moi ; je suis aussi heureux qu’on peut l’être quand on digère mal. En vérité, cela vaut bien le sort d’un secrétaire d’Etat qu’on renvoie : Beatus ille qui procul negotiis. La liberté, la tranquillité, l’abondance de tout, et madame Denis, voilà de quoi ne regretter que vous. » (VOLTAIRE, Lettre à M. de Cideville)

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