LA FRANCE PITTORESQUE
Alpha et omega
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Publié le jeudi 14 avril 2016, par Redaction
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Ces deux mots, qui sont empruntés à l’alphabet grec, signifient au figuré : le commencement et la fin (alpha étant la première lettre de l’alphabet grec et oméga la dernière). Saint Jean dit, dans son Apocalypse, que Dieu est l’alpha et l’oméga de toutes choses.

« L’enseignement et le culte philosophique sont l’alpha et l’oméga de toute vie sociale. » (Gatien ARNOULT)

« L’Église telle que l’avait conçue Grégoire VII, menant les peuples, dominant les rois, constituant à elle seule la pensée, la vie de l’homme et de l’humanité, cette Église est pour M. de Montalembert l’alpha et l’oméga des choses. » (Revue de Paris)

« Une histoire de la littérature dramatique qui ferait du théâtre de M. Victor Hugo le dernier mot, la clef de voûte, l’oméga du théâtre moderne, manquerait, au moins sur ce point, de proportion et de justesse. » (DE PONTMARTIN)

« Les chambres de rhétorique avaient chacune un nom symbolique ; l’une s’appelait le Buisson de Moïse, l’autre la Vallée de Joie ; beaucoup avaient des noms de fleurs. Celle d’Ypres, plus ambitieuse, s’appelait l’alpha et l’oméga. » (X. MARMIER, Lettres sur la Hollande)

« Pauvre Italie ! Depuis combien de temps dure ce supplice ? Il n’a commencé ni hier, ni la veille, ni sous les Espagnols, ni sous les Allemands ; il a toujours existé sans commencement ni fin, pour ainsi dire. Seulement, au rebours des choses de ce monde, qui vont en s’usant, il a augmenté d’âge en âge. Les Goths, les Vandales, les Huns, qui commencèrent la série des invasions en Italie, ne firent que passer, levant des tributs d’étoffe de pourpre ; l’Autriche veut rester, prenant tout, ayant tout, dirigeant tout. Voilà l’alpha et l’oméga de cette malheureuse suppliciée. » (Léon PLÉE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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