LA FRANCE PITTORESQUE
ÉCOUEN. La paroisse,
le château, la maison d’éducation
(par l’abbé Jacques-Ferdinand Chevalier)
Publié le lundi 16 juin 2014, par Redaction
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Comment l’abbé Chevalier, qui fut curé d’Écouen, ne se serait-il pas passionné pour l’histoire de cette localité, située au nord de Paris, dont l’église Renaissance est « un chef-d’œuvre de grâce, d’harmonie et de légèreté » et le château, construit à la même époque, un fleuron éclatant ? L’architecture est, en effet, ici le témoignage d’un passé exceptionnel qui fut, lui-même, l’illustration, presque parfaite, de l’Ancien Régime, dans ses composantes essentielles. Aussi l’auteur présente-t-il cette réalité d’autrefois dans une triple perspective à travers le temps et l’espace : religieuse et sociale (la paroisse), politique et guerrière (le château) et culturelle (la maison d’éducation), cette dernière apparaissant comme la pérennisation de principes et de valeurs qu’on avait tenté de détruire pendant la période révolutionnaire.

Le lieu de culte à Écouen, qui allait devenir une paroisse, fut, comme dans les autres régions de France, l’élément structurant du terroir après la période gallo-romaine et les grandes invasions : dès 632, Écouen (Itiscoam) était mentionnée dans une charte de Dagobert et en 1060, une dame de Montmorency, fille de Bouchard III, venait entendre la messe dans l’église (primitive) d’Écouen. À la même époque, et depuis plusieurs siècles déjà, un manoir seigneurial dominait et protégeait le territoire (il interdit la marche sur Paris des troupes d’Othon II au Xe siècle). Après la construction d’une nouvelle église et d’un nouveau château par Anne de Montmorency...

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