LA FRANCE PITTORESQUE
SUCY-EN-BRIE
depuis les temps les plus reculés
jusqu’à la Révolution. Tome II
(par le chanoine Édouard Weiss)
Publié le lundi 16 juin 2014, par Redaction
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Dans le tome II, l’auteur s’intéresse moins « aux principaux événements qui se sont déroulés au cours des siècles à Sucy-en-Brie et dans les environs » qu’aux personnages « qui ont laissé leur souvenir dans notre cité », à savoir : les de Coulanges, Mme de Sévigné, d’Holbach, Diderot, Mme de la Guette et la famille Sainte-Amaranthe. C’est en 1621 que Philippe de Coulanges devint châtelain de Montaleau, en 1634 que Marie de Chantal, âgée de huit ans, future marquise de Sévigné, commença son instruction et un siècle plus tard que le baron d’Holbach ouvrit largement sa demeure, ou, plus précisément, celle de son épouse, Mme d’Aine (le château du Grand Val), « à toute l’équipe de l’Encyclopédie » et naturellement à son ami Diderot qui disait du Grand Val : « Nous dînons bien et longtemps. La table est servie ici comme à la ville et peut-être plus somptueusement encore. »

Mme de la Guette fut appréciée pour ses Mémoires qui furent publiés en 1681 et pour les portraits qu’on y trouve, celui de Mme de Sévigné en particulier - « tout le monde connaît le brillant de son esprit... » - et la famille de Sainte-Amaranthe (château de Chaumoncel) connut un destin tragique sous la Révolution, évoqué ici comme une splendide et sombre épopée, puisque son histoire « se termine sous le couperet tranchant de la guillotine ». De nombreuses anecdotes sont relatées sur ces personnalités et leurs proches...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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