LA FRANCE PITTORESQUE
JOIGNY (Histoire de la ville
et du comté de)
(par Edme-Louis Davier)
Publié le vendredi 13 juin 2014, par Redaction
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Edme-Louis Davier dresse un tableau fidèle et exceptionnel des institutions qui régissaient la vie quotidienne de Joigny et de ses habitants. Ses qualités d’historien alliées à ses connaissances juridiques développées dans le cadre de son métier d’avocat, font de son livre un document précieux pour comprendre le fonctionnement de cette société.

L’amour qu’il porte à la ville est évident : « La vue de Joigny est fort belle, le ciel y est serein, le sol y est fécond, enfin tout ce que l’œil saurait désirer pour son plaisir et le corps pour sa nécessité s’y trouve ». La Vierge semble, elle-même, avoir veillé sur le destin de la cité à plusieurs reprises, et en particulier en 1429, lorsqu’elle opéra un miracle pour la préserver de l’invasion des Anglais qui venaient de lever le siège d’Orléans. Mais cette protection n’évita pas le violent incendie du 12 juillet 1530, qui endommagea fortement la cité ou les méfaits commis lors des guerres civiles qui suivirent la mort du roi Henri III.

Fortement ancré dans la réalité, Edme-Louis Davier définit les charges et les revenus de chacun, suivant son rang, les limites du comté de Joigny et ses mouvances, les atouts et les infrastructures qui conditionnent l’économie de la région. Il démontre comment le droit du pont a ruiné le commerce de Joigny, qui se résumait au débit de ses vins. Proche du quotidien, il raconte le désarroi de la population face à la lèpre tout en explicitant l’organisation administrative de l’hôtel-Dieu.

Il rend aussi hommage aux nombreux bienfaiteurs de la ville ou des institutions religieuses, parmi lesquels figurent en bonne place les membres de sa famille. Il s’enthousiasme quand il étudie « le plus beau et le plus noble des droits des habitants », à savoir la chasse...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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