Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 19 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Livre histoire HAUTES-VOSGES (Le Folklore des) par L. F. Sauvé

Vous êtes ici : Accueil > Librairie : Monographies > Vosges (Lorraine) > HAUTES-VOSGES (Le Folklore des)
Librairie : Monographies
Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages des Vosges (Lorraine)
HAUTES-VOSGES
(Le Folklore des)
(par L. F. Sauvé)
Publié / Mis à jour le jeudi 12 juin 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

L’évolution de la société qui a transformé le montagnard vosgien simple et crédule en un individu ouvert aux idées nouvelles, l’a éloigné des coutumes séculaires et des hantises anciennes. Elles accompagnaient pourtant les hommes en toutes circonstances, dans les peines et dans les joies, depuis la plus tendre enfance, lorsque l’invocation des anges leur garantissait une nuit paisible.

Les jeux, les trouvailles faisaient l’objet de multiples usages qui étaient parfois spécifiques à un seul village et qui avaient un véritable rôle dans l’apprentissage des rapports humains et de la perception du juste et de l’injuste. Ils permettaient de faire reconnaître son innocence, comme pour l’enfant accusé à tort de vol, qui devait aller chercher une pierre au cimetière en marchant à reculons pour prouver sa bonne foi. Le 6 décembre, le jeune homme qui voulait se marier ne devait pas manquer d’invoquer saint Nicolas comme les femmes enceintes désireuses d’avoir un beau bébé ou les filles en quête de mari. Mais il ne fallait surtout pas qu’il se lève avant le jour, il risquait alors d’être victime d’un incendie.

La « médecine superstitieuse » pouvait guérir bien des maux, grâce aux médailles, aux neuvaines, aux pèlerinages ou aux fontaines mais aussi à des secrets merveilleux qui étaient parfois d’une simplicité extrême, comme dans le cas de la femme qui, voulant « faire passer son lait », n’avait qu’à placer sur son sein le bonnet de nuit de son mari, ou qui demandaient aussi parfois au patient une confiance aveugle pour accepter de se soumettre à leurs conditions ou d’ingurgiter les ingrédients de quelques recettes peu avenantes. Certaines traditions pouvaient aussi conférer des dons de guérison, comme pour l’enfant à qui on avait fait écraser un ver de terre dès sa naissance, avant même...

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !