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Livre histoire FÉCAMP (Essai historique et littéraire sur l'abbaye de) par A.-J.-V. Le Roux de Lincy

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Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages de Seine-Maritime (Haute-Normandie)
FÉCAMP (Essai historique
et littéraire sur l’abbaye de)
(par A.-J.-V. Le Roux de Lincy)
Publié / Mis à jour le lundi 12 mai 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Avant la Révolution, Fécamp jouissait d’une grande importance. Outre le titre de baronnie, la ville possédait une amirauté, un bureau de cinq grosses fermes et de tabac, un grenier à sel, une traite foraine et plusieurs autres privilèges. Son seigneur temporel et spirituel était le chef de son ancienne et célèbre abbaye qui abritait une cinquantaine de religieux. En 990, Richard Ier, troisième duc de Normandie, avait dédicacé la nouvelle église de Fécamp, sa ville natale, assignant à la communauté naissante le revenu de douze paroisses environnantes et y plaçant douze chanoines. Devant leur conduite scandaleuse, son fils Richard II avait dû faire appel à Guillaume, abbé de Saint-Bénigne à Dijon, pour établir la discipline de saint Benoît et diriger l’abbaye.

Déclaré libre de toute juridiction ecclésiastique, le monastère bénéficia de donations considérables et d’une grande réputation à travers l’Europe que des légendes formées peu à peu par le mélange des traditions populaires renforçaient encore. Richard II fut inhumé près de son père qui avait souhaité que sa dépouille mortelle soit déposée l’église de la Sainte-Trinité, non dans l’intérieur, mais en dehors, sous la gouttière du porche, afin que l’eau qui tombera du toit de cette sainte demeure, lave toutes les souillures de [son] corps.

L’église devint bientôt trop petite pour contenir le nombre des fidèles et, en 1082, le troisième abbé, Guillaume de Ros, entreprit de l’agrandir et d’en changer toutes les dispositions. Il concourut puissamment non seulement à la splendeur de son église mais aussi à l’amélioration des mœurs et des études, attirant des disciples plus nombreux que jamais. Sous le gouvernement d’Henri de Suilly qui, issu de famille royale, cherchait les douceurs et les plaisirs de la vie mondaine, la discipline...

 
 
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