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Livre histoire AIRE-SUR-LA-LYS. Chroniques locales par Léon Guillemin

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Librairie : Monographies
Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages du Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais)
AIRE-SUR-LA-LYS
Chroniques locales
(par Léon Guillemin)
Publié / Mis à jour le mercredi 16 avril 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Dans son ouvrage consacré à Aire-sur-la-Lys, Léon Guillemin pratique l’histoire en toute liberté. Sans négliger tous les éléments essentiels du passé de la cité - la fondation du Bourg Aria par Lydéric en 641, la dévastation de la ville par les Normands en 881, le règne des comtes Bauduin ou « Aire convoitée par deux Guillaume... » - il avoue ne pas se sentir contraint par une « suite bien déterminée » et s’attacher à la présentation d’« études intéressantes », d’anecdotes et de faits insolites ou peu connus.

Ceux-ci peuvent aller des fléaux naturels comme les tremblements de terre et les tempêtes, les hivers rigoureux et les pluies interminables qui furent nombreux dans la région, aux épidémies de peste et aux famines, en passant par le banditisme dévastateur (les Écorcheurs au XVe siècle), les faits de guerre (les huguenots en 1566) ou ce « détail curieux » du 14 juillet 1790 relevé avec soin par l’auteur : ce jour-là, la municipalité accorda aux cabaretiers une remise de 3 sols par pot de bière consommée !

Convaincu de la nécessité de l’histoire événementielle et des grands repères chronologiques, Léon Guillemin attache, par ailleurs, la même importance à des catastrophes gigantesques (la peste, la lèpre, le mal des ardents) qu’au recensement des armes qui se trouvaient en ville et en banlieue au début de la Révolution : « Ces armes étaient des plus variées, note-t-il, comme genre et comme calibre ; on constata qu’il y en avait 8 510 ! » Imaginant, par ailleurs, que le plus cher désir de ses lecteurs était de connaître le mode de tirage au sort pour les conscrits en 1793, il décrit les deux tonneaux qui étaient disposés sur le bureau de recrutement : dans l’un, il y avait les noms des citoyens « dans le cas de la loi », dans l’autre 75 billets parmi lesquels figuraient dix noirs ; deux orphelines tiraient, l’une dans le premier tonneau le nom d’un citoyen, l’autre le bulletin blanc ou noir (fatidique), lequel était proclamé « intelligiblement ». De la même manière, il évoque ce désespéré...

 
 
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