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Livre histoire PONTLEVOY (Essais sur la seigneurie, le monastère et l'école de) par Alexandre Dupré

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Monographies d’histoire locale. Catalogue ouvrages, livres villes et villages du Loir-et-Cher (Centre)
PONTLEVOY
(Essais sur la seigneurie, le monastère
et l’école de)
(par Alexandre Dupré)
Publié / Mis à jour le jeudi 27 mars 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La construction du château se rapporte probablement à l’époque où les Normands brûlèrent Blois et ravagèrent les plaines situées entre la Loire et le Cher, au milieu du IXe siècle. Sa position intermédiaire eut la triste conséquence de l’exposer aux ravages de la guerre tout au long de son histoire. Thibaut le Tricheur avait établi Gelduin gardien du château, de la ville et du pays de Saumur. Ce dernier reçut en récompense de ses exploits les domaines militaires de Pont-Levoy, Montrichard et Nanteuil, qui devinrent de véritables seigneuries. Après une vie belliqueuse au service du comte de Blois, Gelduin se retira dans son château de Pont-Levoy.

La réalisation de pieux projets devenant pour lui le moyen d’effacer ses crimes et de rendre la paix à sa conscience, il résolut de le convertir en un monastère dédié à Marie qui l’aurait secouru en mer au milieu d’une effroyable tempête. Il convia Ansbert, un de ses anciens partisans, à s’y installer avec un certain nombre de bénédictins. L’ordre y demeura jusqu’à la Révolution. Pendant 438 ans, sous les abbés réguliers, l’abbaye s’enrichit grâce à la piété des seigneurs qui lui attribuèrent toutes sortes de concessions, mais ne resta pas étrangère aux malheurs des temps. Ruiné par Charles d’Amboise qui en avait chassé temporairement les moines, le monastère fut restauré par Pierre de Darne et son église qui avait été ravagée par un incendie en 1263 fut rebâtie.

Les travaux furent financés grâce aux indulgences que le pape permit aux religieux de vendre, mais aussi à des économies faites sur la table, l’assemblée générale acceptant cette « réduction antigastronomique ». Les moines et l’abbé vécurent dans une confraternité désintéressée jusqu’à ce qu’un partage des biens et des prérogatives isole les membres de leur chef, par un contrat passé le 8 septembre 1307 entre les religieux et leur abbé...

 
 
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