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19 mai 1536 : Henri VIII d'Angleterre fait décapiter Anne de Boleyn, sa seconde femme

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19 mai 1536 : Henri VIII d’Angleterre
fait décapiter Anne de Boleyn,
sa seconde femme
Publié / Mis à jour le samedi 18 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Anne de Boleyn, fille d’un gentilhomme anglais, avait suivi à la cour de France Marie d’Angleterre, femme de Louis XII ; elle fut ensuite fille d’honneur de la reine Claude, femme de François Ier. De retour en Angleterre, elle y porta ce goût pour la galanterie dont on tenait école à la cour de France ; Henri VIII la vit et en devint éperdument ’amoureux. Anne de Boleyn, d’un enjouement et d’une liberté qui promettait tout, eut pourtant l’adresse de ne se pas abandonner entièrement, et d’irriter la passion du roi, qui résolut d’en faire sa femme. Ce fut alors qu’il se sépara de Catherine d’Aragon, par ce fameux divorce, cause fatale du schisme d’Angleterre.

L’amour avait placé Anne de Boleyn sur le trône, l’amour l’en fit descendre. Parmi ses filles d’honneur, Jeanne de Seymour frappa les yeux de Henri par sa beauté. Dégoûté de la reine, il veut mettre cette fille à sa place ; il la fait condamner, avec son frère, à perdre la tête pour crime non avéré d’inceste, et pour crime aussi mal prouvé d’adultère. Elle n’était coupable que d’avoir entendu de ces choses flatteuses qu’on dit à toutes les femmes, et qu’une reine vertueuse peut entendre, quand l’enjouement de son esprit permet quelque liberté à ses courtisans.

Ce n’était pas la première tête couronnée qui périssait tragiquement en Angleterre, mais ce fut la première qui mourut par la main du bourreau. Henri fit en quelque sorte l’apologie d’Anne de Boleyn, en épousant, le lendemain de l’exécution, Jeanne de Seymour, qui mourut au bout d’un an, de l’opération césarienne que le roi lui fit faire, en disant : « Je trouverai bien assez d’autres femmes, si celle-là meurt. »

 
 
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