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25 avril 1725 : mort de Paul Rapin-Thoyras

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25 avril 1725 : mort de Paul Rapin-Thoyras
Publié / Mis à jour le mercredi 15 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

En 1568 le parlement de Toulouse dans son zèle contre les protestants, avait refusé de vérifier l’édit de paix qui venait de leur être accordé : il ne s’était enfin rendu qu’après quatre jussions ; et pour se venger de la nécessité d’obéir, il avait fait pendre, ou, selon quelques-uns, décapiter, sur quelque prétexte forcé, un gentilhomme nommé Rapin, que le roi et le prince de Condé avaient envoyé à Toulouse pour presser la vérification de l’édit.

En 1569, les soldats protestants de Montgommery, étant logés aux environs de Toulouse, mirent le feu aux fermes et aux maisons de campagne des conseillers, puis écrivirent sur les masures avec des charbons, ces mots : Vengeance de Rapin. Ce malheureux gentilhomme était le bisaïeul de Paul Rapin de Thoyras, auteur de la seule histoire d’Angleterre que les Anglais, si riches aujourd’hui dans ce genre, aient eue pendant longtemps.

Rapin de Thoyras, né à Castres en 1661, était protestant et d’une famille protestante, en qui le souvenir du supplice de Rapin et de sa vengeance, devait redoubler le zèle qui l’attachoit à sa religion. La révocation de l’édit de Nantes lui fit quitter la France ; il se partagea entre la Hollande et l’Angleterre, s’attacha au prince d’Orange, Guillaume III, le suivit dans son expédition d’Angleterre, l’alla servir en Irlande et ailleurs. Il fut ensuite gouverneur de lord Portland ; en 1707, il s’établit avec sa famille à Wesel ; il y mourut en 1728 : il était devenu entièrement Anglais, et son histoire s’en ressent ; elle est d’une partialité dont les Anglais conviennent eux-mêmes, et que leurs sages historiens se sont bien gardés d’imiter.

Il se venge de sa patrie et la combat par la plume, après l’avoir combattue par les armes : dans la fameuse querelle d’Edouard III et de Philippe de Valois, pour la succession à la couronne de France, il prend hautement parti pour Edouard que tous les Anglais condamnaient même alors ; il suppose que les Etats généraux auraient été favorables à Edouard, et ces Etats généraux jugèrent formellement contre Edouard en faveur de Philippe de Valois : il suppose que la question ne fut point entendue, et c’est lui qui ne l’entend point, et qui renverse les faits et les principes.

 
 
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