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15 mai 1685 : soumission du doge de Gênes à Louis XIV

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15 mai 1685 : soumission du doge
de Gênes à Louis XIV
Publié / Mis à jour le mardi 14 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Louis XIV, ayant défendu à la ville de Gênes de lancer à l’eau quatre galères qu’elle avait construites pour le service de l’Espagne, cette république téméraire ne tint aucun compte de la défense. Le célèbre Duquesne arrive bientôt devant Gênes, y jette quatorze mille bombes, et réduit en cendres une partie de ces édifices de marbre, qui ont fait donner à cette ville le nom de Gênes la Superbe.

Le pape ayant intercédé pour les Génois, le roi promit de ne point prendre leur ville, et de ne faire aucune conquête sur eux ; mais il exigea que le doge de Gênes et quatre principaux sénateurs vinssent implorer sa clémence dans son palais de Versailles ; et de peur que les Génois n’éludassent la satisfaction, il voulut que le doge qui viendrait lui demander pardon, fût continué dans sa dignité, malgré la loi invariable de Gênes, qui ôtait cette dignité à tout doge absent un moment de la ville.

Impériale Lescaro, doge de Gênes, avec les sénateurs Lomellino, Garibaldi, Durazzo et Salvago, vinrent à Versailles faire tout ce que le roi exigeait d’eux. Le doge, en habit de cérémonie, couvert d’un bonnet de velours rouge qu’il ôtait souvent, le roi l’écouta, assis et couvert ; mais comme, dans toutes les actions de sa vie, il joignait la politesse à la dignité, il traita Lescaro et les sénateurs avec autant de bonté que de faste. Louvois et Seignelay lui firent sentir plus de fierté. Aussi le doge disait : « Le roi ôte à nos cœurs la liberté, par la manière dont il nous reçoit ; mais ses ministres nous la rendent. »

Ce doge était un homme de beaucoup d’esprit ; tout le monde sait que le marquis de Seignelay lui ayant demandé ce qu’il trouvait de plus singulier à Versailles, il répondit : C’est de m’y voir.

 
 
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