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14 mai 1736 : mort du duc du Maine

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14 mai 1736 : mort du duc du Maine
Publié / Mis à jour le lundi 13 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, né en 1670 de Louis XIV et de madame de Montespan, fut élevé par madame de Maintenon, devint colonel-général des Suisses et Grisons, grand-maître de l’artillerie en 1688, épousa la petite-fille du grand Condé en 1693, entra malgré lui dans les idées ambitieuses de son épouse, et obtint en 1714 du roi son père un édit qui appelait ses enfants et leur postérité à la succession à la couronne.

Cet édit fut en partie l’ouvrage de la duchesse son épouse ; mais le duc n’avait pas dans le caractère la fermeté nécessaire pour en suivre les effets. Tandis que le duc d’Orléans mettait tout en œuvre pour se ménager la régence, malgré les dispositions du testament de Louis XIV, le duc du Maine, plus occupé de littérature que de politique, s’amusait à traduire l’Anti-Lucrèce ; ce qui donna lieu à cette réflexion de la duchesse : « Vous trouverez un beau matin, en vous éveillant, que vous êtes de l’Académie, et que le duc d’Orléans a la régence. »

C’est ce qui arriva. Le duc du Maine fut seulement confirmé dans les honneurs de prince du sang. Louis XIV l’avait aussi nommé surintendant de l’éducation de son successeur ; mais cette clause eut le même sort que le testament. La duchesse du Maine et son mari furent arrêtés en 1718, et conduits l’une au château de Dijon, et l’autre à celui de Dourlens, et ne furent mis en liberté qu’en 1720. Voici le portrait, un peu flatté, qu’en trace madame de Staël dans ses Mémoires :

« Ce prince avait l’esprit éclairé, fin et cultivé, toutes les connaissances d’usage, spécialement celle du monde, au souverain degré, un caractère noble et sérieux. La religion, peut-être plus que la nature, avait mis en lui toutes les vertus, et le rendait fidèle à les pratiquer. Il aimait l’ordre, respectait la justice, et ne s’écartait jamais des bienséances. Son goût le portait à la retraite, à l’étude et au travail.

« Doué de tout ce qui rend aimable dans la société, il ne s’y prêtait qu’avec répugnance. On l’y voyait pourtant gai, facile, complaisant, et toujours égal. Sa conversation solide et enjouée était remplie d’agréments, d’un tour aisé et léger ; ses récits amusants ; ses manières, noblement familières et polies, son air assez ouvert. Le fond de son cœur ne se découvrait pas : la défiance en défendait l’entrée, et peu de sentiments faisaient effort pour en sortir. »

 
 
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