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14 mai 1590 : procession de la Ligue

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14 mai 1590 : procession de la Ligue
Publié / Mis à jour le lundi 13 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pendant qu’Henri IV faisait le siège de Paris, les ligueurs qui employaient tous les moyens pour entretenir le délire du peuple, lui donnèrent le spectacle d’une procession extravagante et grotesque, composée de tous les moines, minimes, capucins, feuillants et jacobins, ayant tous leurs habits retroussés, le casque en tête, la cuirasse sur le dos, un vieux mousquet sur l’épaule, et le sabre au côté, avec un air terrible, et grinçant les dents, comme dit le président de Thou.

Le fameux Guillaume Rose, évêque de Senlis, marchait à la tête, avec une longue hallebarde â la main. Dom Bernard de Montgaillard, appelé le Petit Feuillant, se distinguent par son ardeur, et quoique boiteux, allait et revenait avec la plus grande agilité, pour régler les rangs. Julien Lepelletier, curé de Saint-Jacques de la Boucherie, et Jean Hamilton, curé de Saint-Côme, faisant l’office de sergents de bandes, commandaient la marche, les haltes, les salves de mousqueterie, et étaient tout glorieux de s’entendre appeler les vaillants Macchabées.

Le cardinal Caietan, légat du pape, qui passait alors sur le pont Notre-Dame, s’étant arrêté, la procession s’arrêta, lui demanda sa bénédiction, et en même temps, lui fit par honneur, une salve de mousqueterie, qui tua un des officiers du légat à ses côtés : cet accident ne troubla point la cérémonie ; ou n’y prit seulement pas garde, dit le président de Thou, et on allait saluer une seconde fois son éminence, mais elle s’était sauvée ayant à peine donné sa bénédiction.

L’histoire a remarqué avec satisfaction que ni les victorins, ni les génovéfains, ni les bénédictins ne voulurent se trouver à cette procession. tout à la fois indécente et séditieuse.

 
 
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