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9 mai 1673 : mort du poète libertin Jacques Vallée des Barreaux

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9 mai 1673 : mort du poète libertin
Jacques Vallée des Barreaux
Publié / Mis à jour le mercredi 8 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La réputation de des Barreaux, homme de plaisir, et auteur de quelques petites pièces de vers dans le goût de Sarrasin et de Chapelle, ne s’est conservée que par un sonnet d’un extravagant bigotisme, qui lui fut attribué faussement : il s’offensait lui-même de cette imputation. Comment concevoir en effets dans la bouche d’un conseiller au parlement, cette ridicule invocation qui termine le prétendu chef-d’œuvre ?

Tonne, frappe, il est temps ; fends-moi guerre pour guerre.
J’adore en périssant la raison qui t’aigrit :
Mais dessus quel endroit peut tomber ton tonnerre,
Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ ?

Loin d’adresser à Dieu ce langage fanatique, des Barreaux disait souvent, avec un spirituel badinage, qu’il ne lui demandait que trois choses : oubli pour le passé, patience pour le présent, miséricorde pour l’avenir.

On lui attribue, dans l’exercice de sa charge, un trait honorable, qui a fourni à Lachaussée le sujet du drame de la Gouvernante. Ayant fait perdre injustement un procès dont il était rapporteur, et ayant reconnu son erreur, il paya de son argent la partie qu’il avait fait condamner.

Il renonça à des fonctions ennuyeuses, pour jouir de lui-même et du repos que sa fortune lui permettait de goûter. Il changeait de climat suivant les diverses saisons de l’année. Sa maison favorite était celle d’un seigneur du Languedoc, chez lequel, disait-il, la bonne chère et la liberté étaient sur leur trône. Il mourut à Châlons-sur-Saône, dont l’air lui paraissait le plus pur et le meilleur qui fût en France. Dans ses dernières années, un carme, qui l’exhortait à la pénitence, venait s’enivrer avec lui pour le convertir.

 
 
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