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26 avril 1558 : mort du médecin Jean Fernel

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26 avril 1558 : mort du médecin Jean Fernel
Publié / Mis à jour le jeudi 25 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jean Fernel, le plus célèbre des médecins français au seizième siècle, naquit à Clermont, près de Beauvais, en 1497. II termina ses études à Paris, au collège de Sainte-Barbe, où il professa ensuite la philosophie, en même temps qu’il cultivait la médecine. Aussitôt après sa réception, il abandonna les mathématiques et l’astrologie, auxquelles il avait consacré jusqu’alors son temps et sa fortune, pour ne plus s’occuper que de la pratique et de l’enseignement de l’art de guérir.

Nommé, en 1556, médecin de Henri II, il suivit ce prince au siège de Calais, et succomba bientôt après au chagrin que lui causa la perte d’une compagne qu’il avait choisie pour l’aider à supporter la vie. Ses ouvrages ont exercé une influence puissante en donnant l’exemple d’un langage élégant et purgé de toute obscurité, qui permettait par conséquent de distinguer le vrai d’avec le faux. Aucun de ceux qui ont paru depuis ne peut leur être comparé sous le point de vue littéraire, quoique beaucoup l’emportent sous le rapport de la doctrine, en raison des progrès immenses que la science de l’homme sain et malade a faits depuis le temps où l’auteur écrivait.

Il ne se borna point au rôle de commentateur, et à faire un corps élégant d’une lourde et fastidieuse doctrine, et l’on doit sans hésiter le mettre au nombre de ceux qui ont le plus contribué à renverser l’autorité despotique du galénisme, en ramenant les esprits à la seule méthode, qui puisse conduire à la vérité, celle de l’observation, aidée d’une sage induction.

Jean Fernel

Jean Fernel

« Fernel, dit un de ses biographes, était d’un caractère mélancolique, peu communicatif, défiant, mais plein de bonté et de libéralité. Son visage, habituellement sévère et même triste, devenait riant et agréable lorsqu’il s’approchait d’un malade : il l’interrogeait avec douceur et avec beaucoup de soin, afin de ne rien laisser échapper de tout ce qui pouvait éclairer le diagnostic. Jamais il ne porta la terreur et le désespoir dans l’âme de ses malades lorsqu’il prévoyait que ses soins pourraient être inutiles. Il fut plus jaloux de servir l’humanité que d’augmenter sa réputation par des pronostics funèbres durement prononcés devant les malheureux qui attendent du médecin des consolations quand il ne peut plus rien pour leur guérison. »

Aux dons brillants de l’esprit, Fernel joignait donc les qualités du cœur, plus précieuses encore. Il ne fut point créateur, ni réformateur, mais, auteur élégant et judicieux, il embellit des grâces d’un style digne du beau siècle de la latinité une science que déparaient alors les inutilités obscures de la dialectique.

 
 
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