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23 avril 1577 : mort de Pierre Danès, premier professeur de langue grecque au Collège Royal sous François Ier

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23 avril 1577 : mort de Pierre Danès,
premier professeur de langue grecque au
Collège Royal sous François Ier
Publié / Mis à jour le lundi 22 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pierre Danès, né à Paris en 1497, fut un des plus illustres savants du XVIe siècle, et on osait dire, en le comparant à Budé : Magnus Budeus, major Dunesius (Budé est grand, Danès plus grand). Et on motivait ainsi ce jugement : Ille Argivos norat, iste etiam reliquos (Budé connaissait les Grecs, Danès en connaissait bien d’autres).

Danès avait une sorte d’universalité de connaissances : « Il était, dit Génébrard son disciple, grand orateur, grand philosophe, bon mathématicien, bien versé en médecine et en théologie. » Il contribua beaucoup par ses avis à l’établissement du Collège Royal, où il fut le premier professeur de grec ; il se démit de cette chaire en 1535, pour aller en Italie converser et s’instruire avec les savants.

Pierre Danès

Pierre Danès

En 1537, revenu en France, il fut arbitre dans la fameuse dispute entre Ramus et Gorea sur Aristote. Dans la suite on l’envoya deux fois au concile de Trente ; il y porta la parole au nom du roi ; c’est là qu’il fit à un évêque italien cette répartie ingénieuse si souvent racontée. Comme il parlait fortement sur la nécessité de réformer la cour de Rome, Sébastien Vence, évêque d’Orviette, traitant ce discours de chanson, dit avec dérision, jouant sur le fait que le mot coq désignait également un Français : Gallus cantat (Le coq chante) ; à quoi Danès répliqua sur-le-champ : Utinam ad galli cantum Petrus resipisceret ! (Je voudrais qu’au chant du coq Pierre abjure !)

Henri II fit Danès précepteur et confesseur du dauphin, qui fut depuis le roi François Ier ; il le fit aussi évêque de Lavaur. Dès ce moment, Danès ne fut plus qu’un évêque ; langues, philosophie, belles-lettres, il sacrifia tout à la religion et à la pratique des vertus pastorales. Il resta toujours l’ami des savants, mais il était encore plus le père des malheureux.

Danès avait été marié ; il avait un fils qu’il aimait beaucoup ; il le perdit étant évêque, et quand on lui annonça sa mort : « Consolons-nous, dit-il, les pauvres viennent de gagner leur procès. »

 
 
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