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19 avril 1689 : mort de Christine, reine de Suède

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19 avril 1689 : mort de Christine,
reine de Suède
Publié / Mis à jour le mercredi 17 avril 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Christine, fille du célèbre Gustave-Adolphe, monta sur le trône de Suède après la mort de ce héros tué à la bataille de Lutzen, en 1632. Ayant régné aussi glorieusement que son père avait combattu, et ayant présidé aux traités de Westphalie, qui pacifièrent l’Allemagne, elle étonna toute l’Europe par l’abdication de la couronne, à l’âge de vingt-sept ans ; cette abdication lui aurait fait plus d’honneur si elle n’avait pas eu dans la suite la faiblesse de s’en repentir.

Son dessein, en quittant la couronne, était de se livrer avec plus de liberté à son goût pour les beaux arts. Elle savait huit langues ; elle avait été disciple et amie de Descartes, qui mourut à Stockholm, dans son palais. Elle avait cultivé tous les arts, dans un climat où ils étaient alors inconnus ; elle voulut aller vivre au milieu d’eux en Italie ; dans cette vue, elle résolut de quitter la religion luthérienne pour la catholique, et après avoir quitté son royaume en 1654, elle fit publiquement, à Inspruch, la cérémonie de son abjuration.

Ce changement ne la rendit pas meilleure , et n’adoucit pas son orgueil l’indicatif. La postérité lui reprochera toujours le meurtre de son grand-écuyer Monaldeschi, qu’elle fit assassiner devant elle avec le sang-froid le plus barbare, dans le second voyage qu’elle fit en France. Cette cruauté a laissé sur son nom un opprobre ineffaçable.

« Les savants qu’elle protégeait, dit le président Hénaut, ont eu beau faire : ils n’ont pu empêcher que l’on n’ait jugé peu favorablement de son caractère et de ses mœurs. »

 
 
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