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16 mars 1822 : mort du graveur Jean Massard

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16 mars 1822 : mort du
graveur Jean Massard
Publié / Mis à jour le mercredi 13 mars 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cet artiste est un de ceux auxquels la nature se plut à imposer une destination si impérieuse, qu’elle devait échapper à toute influence de situation.

Né le 22 août 1740 à Bellême, d’un cultivateur, Jean Massard n’avait reçu que les premiers éléments de l’instruction, lorsqu’à quinze ans il fut envoyé à Paris, et placé chez un libraire pour y faire l’apprentissage de cette profession. A la vue de quelques gravures ou vignettes, il se sentit passionné pour le dessin ; et, trouvant sous sa main des modèles, il acquit en peu de temps de l’habileté.

Dans ses loisirs et sans l’aide d’aucun maître, il s’adonna à la gravure, et d’essai en essai il arriva à exceller dans cet art. Il ne fut pas seulement l’un des plus laborieux et des plus féconds graveurs de son temps, mais il prit rang au-dessus des plus habiles. Ce n’est pas dire qu’il faille également compter pour des chefs-d’œuvre de l’art toutes les productions de son burin. Toutefois, n’eût-il laissé que ses admirables planches de Charles Ier et sa famille d’après Van Dyck, et de la Mort de Socrate de David, elles suffiraient pour consacrer sa mémoire.

Malheureusement pour Jean Massard, lorsque déjà il était à la fleur du talent, notre école de peinture commençait à peine à recevoir de Vien, le maître de David, cette salutaire direction que le dernier seul lui devait imprimer. De méchants tableaux tapissaient les cabinets d’amateurs ; il était fort rare d’y rencontrer quelque ouvrage d’un grand maître. A notre musée, Boucher et son école conservaient une prééminence usurpée sur Lesueur et Lebrun. On n’y voyait pas tous les chefs-d’œuvre des anciens maîtres qui l’ornèrent plus tard ; d’ailleurs l’artiste voué à la gravure pouvait-il s’instituer juge entre les productions des peintres, au lieu de s’attacher à reproduire celles dont la vogue assurerait le succès de ses estampes.

L’extrême facilité de travail dont Jean Massard était doué lui a permis de produire un nombre considérable de gravures. Outre les deux planches de Charles Ier et sa famille et de la Mort de Socrate, il faut distinguer encore dans son œuvre une foule de vignettes d’un faire exquis et les estampes dont il a enrichi le recueil dit Galerie de Florence, les meilleures sans contredit de cette collection. Il est presque superflu de mentionner parmi ses autres ouvrages quatre grands cadres d’après Greuze ; l’Agar de Girardon ; Adam et Eve de Carlo Cignani.

Jean Massard était membre de l’ancienne académie de peinture ; il allait atteindre sa quatre-vingt-deuxième année lorsqu’il mourut à Paris le 16 mars 1822. Son fils, Raphaël-Urbain Massard, compta au premier rang des graveurs de l’époque du XIe siècle.

 
 
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