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11 mars 1804 : mort du journaliste et dramaturge Louis Poinsinet de Sivry

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11 mars 1804 : mort du journaliste
et dramaturge Louis Poinsinet de Sivry
Publié / Mis à jour le dimanche 10 mars 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Louis Poinsinet de Sivry était né a Versailles le 20 février 1733 : c’était un homme d’esprit et de goût, plutôt qu’un homme de talent ; ses traductions en vers d’Anacréon, de Sapho, de Moschus, Bion, Tyrthée, Aristophane, etc., sont déjà oubliées ; mais sa traduction complète de l’Histoire naturelle de Pline, sans avoir l’élégance et la fidélité des Morceaux choisis du même auteur, traduits par Gueroult, est un ouvrage d’autant plus estimable qu’elle exigeait une réunion de connaissances très rares. Sa tragédie de Briséis se donnait encore quelquefois au début du XIXe siècle : la pièce est froide ; mais il y a d’heureuses imitations de l’Iliade, des caractères bien tracés, un beau récit.

Poinsinet de Sivry était le frère aîné du petit Poinsinet, si connu par la jolie comédie du Cercle, et par son extrême crédulité : on lui faisait accroire tout ce qu’on voulait ; on lui jouait mille tours dont il était toujours la dupe, sans qu’il fût nécessaire d’en varier la forme ou de leur donner la moindre vraisemblance. On lui fit croire que plusieurs femmes distinguées étaient amoureuses de lui ; on lui donna de faux rendez-vous qui ne le désabusèrent point. On lui promit de lui faire avoir à très bon marché la charge d’écran chez le roi ; et on le fit griller pendant quinze jours pour accoutumer ses jambes à supporter l’ardeur du feu.

On lui annonça un jour qu’il devait être reçu membre de l’Académie de Pétersbourg, pour avoir part aux bienfaits de l’impératrice, mais qu’il fallait préalablement apprendre le russe. Il crut étudier cette langue, et au bout de six mois il vit qu’il avait appris le bas-breton. Une autre fois il s’enfuit de chez lui dans des transes mortelles, et se cacha pendant quelque temps avec le plus grand soin, parce qu’on avait fait crier sous ses fenêtres : Arrêt de la cour du parlement qui condamne le nommé Poinsinet à être pendu ; c’est lui qui a fait inventer les mots de mystifier et de mystification.

 
 
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