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24 février 1806 : mort du dramaturge Jean-François Collin-d'Harleville

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24 février 1806 : mort du dramaturge
Jean-François Collin-d’Harleville
Publié / Mis à jour le vendredi 22 février 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jean-François Collin-d’Harleville, membre de l’Institut, était né à Mévoisins (Eure-et-Loir), le 30 mai 1755. Ce poète comique, d’un talent vrai et original, a laissé des souvenirs qui ne lui font pas moins d’honneur que ses ouvrages. Non moins estimable par le cœur que par l’esprit, il s’est peint dans ses écrits : son caractère, de même que son style, était un mélange de simplicité, de naïveté, de candeur et de sensibilité ; sa gaieté est innocente et douce ; il a donné à la comédie, naturellement effrontée, de la pudeur et de l’ingénuité ; il n’aimait point à peindre les méchants.

Obligé de mettre sur la scène des folies et des ridicules, il choisissait les plus aimables. Au lieu d’imiter faiblement Molière et Regnard, il s’est fait un genre, ou plutôt il a pris le genre que lui avait fait la nature. Son dialogue manque quelquefois de vivacité et de chaleur ; mais il est naturel, plein de grâce et de sentiment ; ses vers sont coulants, faciles, d’un tour heureux et élégant. Jamais il ne court après l’esprit, et il en trouve où l’on aurait cru qu’il n’y en avait point.

Ces différents genres de mérite se retrouvent plus ou moins, dans tous les ouvrages de Collin, dans l’Inconstant, dans l’Optimiste, dans les Châteaux en Espagne, dans le Vieillard et les Jeunes Gens, etc. Mais son chef-d’œuvre est le Vieux Célibataire.

Le plan de cette comédie, représentée pour la première fois en 1792, est fortement conçu, l’action est intéressante, et tous les personnages sont intéressés à l’action ; les incidents naissent du fond du sujet, et amènent le développement des caractères, qui sont tracés de main de maître, du moins ceux du vieux célibataire, de Mad. Evrard, et de l’intendant. Pour peindre les deux derniers, l’auteur semble être sorti de son caractère. Cette seule comédie suffirait pour assurer à Collin-d’Harleville une place très honorable parmi les auteurs comiques du XVIIIe siècle.

 
 
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