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20 décembre 1786 : mort de l'abbé de Boismont, membre de l'Académie française

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20 décembre 1786 : mort de
l’abbé de Boismont,
membre de l’Académie française
Publié / Mis à jour le mercredi 19 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Ses talents pour l’éloquence de la chaire sont connus du public par l’impression d’un panégyrique de Saint-Louis, et de trois oraisons funèbres, l’une du grand dauphin, l’autre de la reine, femme de Louis XV, et la troisième de ce dernier prince.

La fécondité des idées, les mouvements et la rapidité du style, la noblesse et la vivacité des images, la philosophie et le sentiment distinguent ces quatre discours. Dans ceux dont le sujet lui fournil peu, l’orateur supplée à cette stérilité à force d’art et d’esprit ; mais ses efforts se font beaucoup trop sentir, et les gens de goût lui ont reproché trop d’apprêt, trop de bel esprit. Ce défaut donne à ses oraisons funèbres un air maniéré et monotone, qui en dépare les beautés.

La vieillesse de l’abbé de Boismont fut marquée par une singularité bien extraordinaire ; c’est dans l’âge où l’on ne peut plus guère ni se corriger, ni acquérir ; c’est à soixante-dix ans qu’il fit un ouvrage, où il paraît tout différent de ce qu’il avait été.

Il fut chargé de prononcer un sermon pour l’établissement d’un hôpital militaire et ecclésiastique, et ce sermon, infiniment supérieur à ses oraisons funèbres, est, sans aucune comparaison, ce qu’il a laissé de plus beau, ou plutôt c’est le seul monument de véritable éloquence qui reste de lui, le seul titre qui recommande sa mémoire aux connaisseurs.

 
 
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