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17 décembre 1742 : mort du poète François-Joseph de Beaupoil, marquis de Saint-Aulaire

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17 décembre 1742 : mort du poète
François-Joseph de Beaupoil,
marquis de Saint-Aulaire
Publié / Mis à jour le dimanche 16 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

François de Beaupoil, marquis de Saint-Aulaire, né dans le Limousin le 6 septembre 1643, porta les armes pendant sa jeunesse, et les quitta dans un âge plus avancé, pour être tout entier à la société et à la littérature.

Chyâteau de Saint-Aulaire (Corrèze, Limousin) au début du XXe siècle

Château de Saint-Aulaire (Corrèze, Limousin) au début du
XXe siècle. Démantelé en 1795, il avait été
reconstruit au XIXe siècle

La duchesse du Maine l’appela à sa cour, dont il fit les délices pendant quarante ans par les charmes de son esprit et de sa conversation. Ce fut pour cette princesse qu’il fit, en jouant au secret, l’impromptu si connu :

La divinité qui s’amuse
A me demander mon secret,
Si j’étais Apollon, ne serait pas ma muse,
Elle serait Thétis... et le jour finirait.

Anacréon moins vieux, fit de moins jolies choses, dit Voltaire. C’est une chose bien singulière que les vers les plus délicats qu’on ait de lui, aient été faits dans le temps qu’il était plus que nonagénaire. Ce poète fut reçu à l’Académie Française en 1706. Boileau lui refusa son suffrage pour la place d’académicien, d’une manière assez dure. Il fondait son refus sur la pièce même qui le fit admettre : « O muse légère et facile, etc. »

Il répondit à ceux qui lui représentaient qu’il fallait avoir des égards pour un homme de cette condition : « Je ne lui dispute pas ses lettres de noblesse, mais je lui dispute ses lettres du Parnasse. » Un des académiciens ayant répliqué que M. de Saint-Aulaire avait aussi ses titres du Parnasse, puisqu’il avait fait de fort jolis vers : « Eh bien, Monsieur, lui dit Boileau, puisque vous estimez ses vers, faites-moi l’honneur, de mépriser les miens. »

 
 
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