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14 décembre 1515 : François Ier, roi de France, et le pape Léon X, signent à Bologne le fameux concordat

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14 décembre 1515 : François Ier et le
pape Léon X signent à Bologne
le fameux concordat
Publié / Mis à jour le jeudi 13 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Ce concordat est l’ouvrage du chancelier Duprat et de deux cardinaux, par lequel, après avoir aboli la Pragmatique Sanction, le monarque accorde au pontife les annates, et obtient de lui en échange le droit de nommer aux évêchés et abbayes de son royaume.

François Ier

François Ier

Le clergé, les parlements, les universités s’opposèrent formellement à cet accord ; mais le roi l’ayant envoyé muni de ses lettres-patentes au parlement de Paris, cette compagnie, après des jussions plusieurs fois réitérées, consentit enfin en 1518, à l’enregistrer, en déclarant toutefois que c’était par le commandement absolu du roi.

On a dit au sujet de ce concordat, que le roi et le pape avaient pris et donné ce qui ne leur appartenait pas. Mais il est très vrai que le roi en reprenant par ce traité le droit de nommer aux évêchés et aux abbayes de son royaume, ne reprenait que la prérogative de tous les premiers rois de France. Les élections causaient souvent des troubles, et la nomination du roi n’en apporte pas. Les rois avaient fondé tous les biens de l’Eglise, ou avaient succédé aux princes dont l’Eglise avait reçu ces terres ; il était juste qu’ils conférassent les bénéfices fondés par eux, sauf aux seigneurs, descendants reconnus des premiers fondateurs, de nommer dans leurs terres à ces biens de l’Eglise, donnés par leurs ancêtres, comme le roi devait conférer les biens donnés par ses aïeux.

Mais quant au pape, il n’était ni dans la loi naturelle, ni dans celle de Jésus-Christ, qu’un évêque ultramontain reçût en argent comptant la première année des fruits que ces terres produisent ; que la promotion d’un évêque d’un siège à un autre, valût encore à un pontife étranger une année des revenus des deux évêchés. Il est vrai que le pape renonçait aux mandats, aux réserves, aux expectatives et aux autres droits dont il était en possession depuis longtemps.

Au surplus, si François Ier ne pouvait reprendre le droit de collation qu’à ce prix, il valait mieux encore abandonner quelque argent à la cour de Rome, et recouvrer un droit qui affermissait véritablement l’autorité royale, et qui mettait l’Etat à l’abri des troubles et des factions que les élections avaient tant de fois excités.

 
 
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