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12 décembre 1559 : assassinat d’Antoine Minard, président de la cour au parlement

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12 décembre 1559 : assassinat
d’Antoine Minard, président
de la cour au parlement
Publié / Mis à jour le lundi 10 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Fils d’un trésorier-général du Bourbonnais, Minard parut au barreau de Paris avec un éclat tel, que François Ier l’appela, comme avocat-général, à la cour des comptes. N’étant encore que président aux enquêtes, il fut mis à la tête de la commission chargée d’examiner la conduite du chancelier Poyet ; le zèle excessif qu’il déploya dans cette affaire lui fit peu d’honneur, car il ne pouvait ignorer que les biens de la victime étaient promis d’avance au secrétaire Bayard, son proche parent.

Antoine Minard

Antoine Minard

La charge de président à mortier au parlement paya ses services. Soit piété véritable, soit hypocrisie, Minard approuva toutes les mesures prises contre les protestants. Dans le procès d’Anne Dubourg (1559), il s’obstina à siéger, malgré les récusations multipliées de l’accusé. Ce dernier l’avertit que, s’il ne se désistait pas de bon gré, Dieu y pourvoirait, et ne permettrait pas qu’il vît la fin de ce procès. Minard la vit pourtant ; mais à quelque temps de là il fut assassiné d’un coup de pistolet, entre cinq et six heures du soir, étant sur sa mule, au retour du palais. Ce fut à l’occasion de ce meurtre qu’il fut donné un édit portant : « Que la course lèverait dorénavant à quatre heures du soir, depuis la Saint-Martin jusqu’à Pâques. » Cette ordonnance fut nommée la Minarde.

Tout l’équipage des présidents et conseillers de Paris consistait anciennement dans une mule. Au mois de mars 1595, le parlement fit faire une monture de pierre dans la cour du May, pour que les anciens présidents et conseillers pussent remonter plus aisément sur leurs mules en sortant de l’audience. Un conseiller offrait alors la croupe de son cheval à son confrère, comme il lui aurait offert depuis une place dans son carrosse. Regnier écrit :

...Il me demande : Estes-vous à cheval ?
N’avez-vous point ici quelqu’un de votre troupe ?
— Je suis tout seul à pied. — Lui de m’offrir la croupe.

Guy Loisel, fils d’un président du parlement de Paris, accompagnait à pied son père, monté sur sa mule, quand il allait à sa maison des champs, près de Villejuif (Essai de Saint-Foix).

Ce fut sous le règne de Louis XIV, vers l’année 1661, qu’on inventa la commodité magnifique de ces carrosses ornés de glaces, et suspendus par des ressorts ; de sorte qu’un citoyen de Paris se promenait dans cette grande ville avec plus de luxe que les premiers triomphateurs romains n’allaient autrefois au Capitole. Cet usage, qui a commencé dans Paris, fut bientôt reçu dans toute l’Europe, et devenu commun, ne fut plus un luxe.

 
 
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