Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 19 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

9 décembre 1797 : ouverture du congrès de Rastadt

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Décembre > 9 décembre > 9 décembre 1797 : ouverture du (...)
Éphéméride, événements
Les événements du 9 décembre. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
9 décembre 1797 : ouverture
du congrès de Rastadt
Publié / Mis à jour le vendredi 7 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le traité de Campo-Formio (17 octobre 1797), trophée des victoires de Bonaparte en Italie, n’avait réglé que les conditions de la paix entre l’empereur d’Allemagne et la république française ; il avait été stipulé que d’autres conférences s’ouvriraient à Rastadt, pour y négocier la paix entre la république et l’empire. Bonaparte, nommé plénipotentiaire à Rastadt, n’avait fait qu’y paraître, pour montrer, en quelque sorte, à ses collègues Treilhard et Bonnier, l’attitude qui convenait aux représentants de la grande nation de garder, et, après avoir échangé les ratifications du traité de Campo-Formio avec M.1NBS.de Cobentzel, il était allé triompher à Paris comme guerrier et comme pacificateur.

Lors même que de puissants motifs ne l’auraient point appelé dans la capitale, il n’aurait pas voulu compromettre sou nom dans les discussions oiseuses et les chicanes diplomatiques qu’il était facile de prévoir. « Le congrès de Rastadt, dit un écrivain quelque peu cynique dans sa rudesse, a donné, pendant quinze mois à l’Europe, le spectacle d’une réunion imposante, mais inutile.

Une foule de plénipotentiaires, arbitres renommés de la politique générale, se sont rassemblés avec leurs secrétaires de légation, avec leurs scoliastes, leurs annotateurs, si scrupuleux sur les points et les virgules ; tous ces publicistes ont conféré, délibéré, examiné, parlé, écrit, dressé des protocoles, quinze mois entiers, pour laisser dans la confusion, pour jeter dans de nouveaux et dans de plus grands hasards les destins de l’Europe continentale. »

Les conférences du congrès de Rastadt furent, pour les puissances européennes, ennemies de la révolution française, et spécialement pour l’Autriche, ce qu’ont été depuis toutes les négociations et tous les traités de paix, des moyens de temporiser et d’attendre que les circonstances permissent de recommencer la guerre. Ces conjonctures parurent favorables au moment où la France tombait en dissolution sous l’anarchie directoriale, tandis que Bonaparte et les vainqueurs de l’Italie se perdaient dans les sables du désert : alors le masque pacifique fut jeté de côté, et de cette assemblée, formée pour donner la paix à l’Europe, sortit la plus formidable coalition contre la France.

Lorsque les négociations, désormais inutiles, furent rompues (avril 1799), l’Angleterre, l’Autriche, une partie de l’Empire germanique, la Turquie, Naples et le Portugal avaient réorganisé la seconde coalition, et allaient prouver, par un attentat abominable, leur haine contre la révolution française (28 avril 1799, assassinat des plénipotentiaires français au congrès de Rastadt).

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !