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4 décembre 1591 : le duc de Mayenne détruit la faction des Seize

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4 décembre 1591 : le duc de Mayenne
détruit la faction des Seize
Publié / Mis à jour le dimanche 2 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Nous avons vu au 15 novembre les sanglantes exécutions faites par les Seize. Le duc de Mayenne, chef de la ligue, ne fut pas beaucoup ému de ces atrocités tant qu’il n’eut aucun sujet personnel de plainte contre les factieux ; mais, ayant découvert un complot qu’ils avaient formé contre son autorité, alors il parla de venger l’outrage fait aux lois, à la justice et à l’humanité.

Pendant que le duc était absent de Paris, les Seize avoient comploté de faire la fille du roi d’Espagne reine de France, en la mariant au duc de Guise, neveu du duc de Mayenne. Le jésuite Mathieu, qu’on appelait le Courrier de la ligue, est dépêché pour aller faire la demande de la princesse. La lettre, ayant été interceptée, est portée à Henri IV, qui ne manque pas aussitôt d’en faire passer une copie au duc de Mayenne.

Ce fut une pomme de discorde qu’il jeta dans le parti. L’oncle, éclairé par cette découverte, devient le rival dé son neveu, et l’ennemi dès Seize. Il revole à Paris pour y maintenir son autorité, et commence par ôter à Bussy-le-Clerc le gouvernement de la Bastille ; il fait ensuite arrêter quatre des plus furieux d’entre les Seize ; il en fait pendre trois sans forme de procès. Le parlement, de son côté, fait subir la même peine au bourreau qui avait exécuté le président Brisson et ses compagnons.

Jusqu’alors, dit un historien célèbre, on avait cru que les bourreaux ne répondaient pas plus du mal pendu que la Tournelle du mal jugé. Pensée mal appliquée : le bourreau s’était rendu coupable d’assassinat, en exécutant des magistrats qu’aucune autorité légale ne lui avait remis entre les mains.

 
 
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