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20 novembre 1704 : mort du religieux minime Charles Plumier

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20 novembre 1704 : mort
du religieux minime Charles Plumier
Publié / Mis à jour le mercredi 14 novembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Il était né le 20 avril 1646 à Marseille, d’une famille honnête. Après s’être livré, à Rome, aux mathématiques, avec une application qui fit craindre le dérangement de son esprit, il la quitta pour la botanique, science qui demandait moins de contention. De retour en Provence, il se livra entièrement à son nouveau goût. Louis XIV, instruit de son mérite, l’envoya en Amérique pour rapporter en France les plantes dont la médecine pourrait tirer plus d’utilité. Il y fit trois voyages différents, et revint toujours avec de nouvelles richesses. Le gouvernement l’en récompensa par le titre de botaniste du roi, et par une pension qui fut augmentée à proportion de ses services.

Le célèbre Fagon, premier médecin du roi, l’engagea à faire un quatrième voyage pour découvrir, s’il était possible, pourquoi le quinquina qu’on apporte à présent en Europe, avait moins de vertu que celui qu’on y apportait dans les premiers temps de la découverte de ce fébrifuge. Le savant minime entreprit courageusement cette course périlleuse, mais la mort l’arrêta au port de Sainte-Marie, près de Cadix, où il expira à soixante ans.

Il a écrit en latin comme Pline, et a été cité, par Linné, comme l’oracle le plus sûr, comme le voyageur qui avait eu le plus de curiosité, et surtout le don de bien voir. Rien n’est plus parfait que ses ouvrages, parce qu’aussi bon dessinateur que savant botaniste, le P. Plumier s’est attaché à faire ressortir les caractères distinctifs des objets qu’il voulait représenter.

Ses principaux ouvrages sont sa Description des plantes de l’Amérique ; son Art du Tourneur, orné de 80 planches, curieux et singulier ; son Traité des Fougères. Le Père Plumier croyait à la Providence, parce que de nouvelles observations sur la nature lui en fournissaient chaque jour de nouvelles preuves. Il pensait, comme Newton, que tous ces rapports infinis, qu’il apercevait plus qu’un autre, étaient l’ouvrage d’un artisan infiniment habile ; et cette démonstration qui, à force d’être sensible, a été souvent méprisée, remplissait son âme d’affection et de reconnaissance.

 
 
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