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3 novembre 1584 : mort de Charles Borromée

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3 novembre 1584 : mort
de Charles Borromée
Publié / Mis à jour le jeudi 1er novembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Charles Borromée, né le 2 octobre 1538, dans le château d’Arone (Italie), d’un père illustre et pieux, s’adonna de bonne heure à la retraite et aux lettres. Son oncle maternel, Pie IV, l’appela auprès de lui, le fit cardinal et archevêque de Milan. Quoique Charles n’eût encore que vingt-deux ans, il conduisit les affaires de l’Eglise comme un homme qui l’aurait gouvernée pendant longtemps. Les Romains étaient alors plongés dans l’ignorance et l’oisiveté. Charles forma une Académie composée d’ecclésiastiques et de séculiers, que son exemple et ses libéralités animaient à l’étude et à la vertu.

On ne doit pas néanmoins dissimuler que le jeune cardinal, au milieu d’une cour fastueuse, se laissa entraîner à l’amour du luxe, se donna des appartements, des meubles, et des équipages magnifiques. Son oncle, charmé de cette magnificence, lui donna de quoi la soutenir. On le vit, dans peu de temps, grand-pénitencier de Rome, archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, protecteur de plusieurs couronnes et de divers ordres religieux et militaires ; légat de Bologne, de la Romagne et de la Marthe d’Ancône.

C’était dans ce temps que se tenait le concile de Trente ; on parlait beaucoup de la réformation du clergé : Charles, après l’avoir conseillée aux autres, commença par l’exécuter sur lui-même. Il réforma tout d’un coup jusqu’à quatre-vingts domestiques, quitta les habits de soie, s’imposa chaque semaine un jeûne au pain et à l’eau ; il renouvela son clergé et les monastères, fit des établissements pour les pauvres et les orphelins. Son zèle enchanta les gens de bien et irrita les méchants.

L’ordre des Humiliés qu’il avait voulu réformer, excita contre lui un membre de cette société, nommé Furina, qui tira un coup d’arquebuse au prélat pendant qu’il faisait la prière du soir avec ses domestiques. La balle, n’ayant fait que l’effleurer, Charles demanda la grâce de son meurtrier qui fut puni de mort malgré ses sollicitations, et dont l’ordre fut supprimé.

Dans les ravages que fit une peste cruelle, le saint archevêque se montra le pasteur et le père de son peuple : il vendit ses meubles pour soulager les malades, et désarma le courroux du ciel par des exercices de piété, auxquels il assistait pieds nus et la corde au cou. Il termina saintement sa carrière, en 1584, à l’âge de 45 ans, II fut canonisé par le pape Paul V, en 1610.

 
 
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