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Octobre 1855 : la mode des crinolines fait fureur

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Octobre 1855 : la mode
des crinolines fait fureur
Publié / Mis à jour le lundi 22 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

« On ne sait plus, s’exclamait Maxime Du Camp, si ce sont les honnêtes femmes qui s’habillent comme des filles ou les filles qui sont habillées comme des honnêtes femmes ! » Les toilettes, si simples sous Philippe-Auguste, étaient devenues d’énormes paquets d’étoffe, des ballons captifs d’un ridicule achevé... mais qui atteignait le résultat voulu par l’empereur Napoléon III : « faire aller le commerce ». Les Villes de France, rue de Richelieu, la Ville de Saint-Denis, rue du Faubourg-Saint-Denis, la Ville de Lyon, Chaussée-d’Antin, la Malle des Indes, place Vendôme, le Châtelet, rue de Rivoli, le Comptoir National du Vêtement ne désemplissaient pas.

Mais bientôt, à l’automne de 1855, ces premiers grands magasins doivent s’adjoindre de vastes ateliers pour la construction des encombrantes crinolines. Que d’encre ne firent-elles pas couler !

« La crinoline, nous dit spirituellement le vicomte Henri d’Alméras, variait suivant les goûts, suivant les caprices de la mode et les exigences d’un mari ou d’un amant. Il y avait des crinolistes fanatiques, intransigeants, et des anti-crinolistes ou des demi-crinolistes. Des femmes courageuses repoussaient énergiquement ressorts d’acier, baleines et cerceaux, et se contentaient de jupons amidonnés. D’autres, au contraire, ajoutaient aux jupons des garnitures d’acier, transformaient en cuirasses des tournures garnies de crins et portaient même des tournures en caoutchouc qui se gonflaient à volonté. »

On prétend qu’au mois d’octobre 1855, une jeune femme revenant de la chasse, afin de ne pas payer de droits à l’octroi, réussit à dissimuler sous sa crinoline une quarantaine de perdreaux... Un jour, Mgr Morlot, archevêque de Paris, eut de la peine à se frayer un chemin dans ces débordements de robes qui, autour de chaque femme, traçaient un cercle de diamètre de près de trois mètres.

— Veuillez nous pardonner, Monseigneur, dit l’une des dames, nos couturières emploient tant d’étoffes pour nos robes...

— Qu’il n’en reste plus pour les corsages, acheva l’archevêque.

Cette dernière nouveauté, le décolletage en largeur, était due à l’Impératrice qui avait les plus jolies épaules de Paris, et qui tenait à ce que cela se sache. En 1866, une dame osa paraître à la Cour dans une robe blanche qui tombait toute droite. On s’étonna... puis l’on trouva qu’il n’y avait rien de plus joli que de faire deviner ses hanches... Après onze années de règne, la crinoline était vaincue !

 
 
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