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18 octobre 1547 : mort du cardinal Jacques Sadolet

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18 octobre 1547 : mort du
cardinal Jacques Sadolet
Publié / Mis à jour le mardi 16 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jacques Sadolet, né à Modène en 1477, fut d’abord secrétaire du pape Léon X, et devint ensuite cardinal sous le pontificat de Paul III. Il se trouva, en 1538, à l’entrevue que le pape eut près de Nice avec Charles-Quint et François Ier. Sadolet remontra aux deux monarques rivaux, « qu’il était temps de finir leurs longues dissensions ; que la paix serait le plus bel héritage qu’ils puissent laisser à leurs enfants ; que les autres biens étaient frivoles et peu durables, au lieu que celui-ci procurait les bénédictions de la terre et les récompenses du ciel. » Une trêve de dix ans fut le fruit de cette entrevue et de ces exhortations.

Sadolet mourut à Rome, également regretté des catholiques et des protestants. Il était en commerce avec les savants de l’une et de l’autre religion, condamnant l’erreur, mais estimant le mérite partout où il le trouvait. Sadolet ne posséda jamais que son évêché de Carpentras, qu’il avait reçu de Léon X, depuis même que Paul III l’eut nommé cardinal : conduite bien rare dans un siècle où la pluralité des bénéfices les plus incompatibles était si commune. S’il souhaitait quelquefois être plus riche, ce n’était que pour avoir les moyens de faire du bien aux gens de lettres.

Il s’était attaché dans sa jeunesse à la poésie latine avec un succès peu commun ; mais il y renonça entièrement sur la fin de ses jours. Son style, en vers et en prose, respire l’élégance et la pureté des anciens écrivains de Rome. Il s’était formé sur Cicéron ; on pourrait même lui reprocher de s’être trop attaché à l’imiter. De tous ceux qui ont fait revivre dans le XVe siècle la belle latinité, il est celui qui a le mieux réussi.

On a de Sadolet plusieurs poèmes, parmi lesquels son Curtius et son Laocoon tiennent le premier rang. Il osa même écrire à Paul III : « Qu’il était étonnant qu’on poursuivît avec acharnement les nouveaux hérétiques, tandis qu’on laissait vivre en paix les juifs, dont la haine irréconciliable contre le nom chrétien était connue, et qui, d’ailleurs, jouissaient de grandes richesses, dont ils dépouillaient les chrétiens par leurs concussions et leurs usures. »

 
 
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