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15 octobre 1806 : mort du médecin Paul-Joseph Barthez

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15 octobre 1806 : mort du
médecin Paul-Joseph Barthez
Publié / Mis à jour le samedi 13 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Né à Montpellier le 11 décembre 1734, Barthez se prépara par les études les plus vastes à celle de la médecine. Reçu docteur dès l’âge de dix-neuf ans, après avoir rempli divers emplois, un concours brillant le porta, en 1761, à la place de professeur dans l’école de Montpellier.

A compter de ce moment, il devint pour cette faculté ce que Boerhaave, Stahl et Cullen avaient été pour celles de Leyde, de Hall et d’Edimbourg. « En effet, disent deux juges éclairés, il est un des médecins qui concoururent le plus à renverser les fausses doctrines que la médecine avait empruntées de la mécanique, et à faire revivre celle primitivement établie par Hippocrate, et depuis renouvelée par Stahl.

« On voulut même dans le temps, et quelques personnes le prétendent encore aujourd’hui, le considérer comme en étant le véritable restaurateur. Il est certain du moins qu’il contribua beaucoup à en ramener l’empire, qu’il fut le premier qui fit alors de ces principes la base fondamentale et exclusive d’une doctrine médicale, et qu’il a préparé ainsi les travaux qui ont depuis si fort surpassé les siens, mais qui ne doivent pas les faire oublier. »

Barthez a laissé plusieurs ouvrages sur la physiologie, un traité des maladies goutteuses, des dissertations et mémoires. « Barthez, disent encore Chaussier et Adelon, était sans doute très savant. Versé dans les langues grecque, latine, anglaise, allemande, italienne, espagnole, il avait surtout une érudition trop rare de nos jours : mais peut-être peut-on lui reprocher d’avoir été trop peu sévère dans l’admission des faits ; peut-être doit-on dire que ses ouvrages décèlent un esprit plus porté aux abstractions qu’aux observations proprement dites : la postérité doit voir en lui moins l’homme qui recueillit immédiatement les faits, que celui qui opéra sur ceux conservés par l’érudition ; moins le médecin habile dans l’heureux talent d’observer, et doué de ce coup d’œil rapide qui en est la marque la plus sûre, que l’homme propre aux spéculations, et même les rendant moins utiles par l’abus qu’il en fait. Barthez, en un mot, ayant peu observé par lui-même, ne pouvait tout au plus que créer, perfectionner les méthodes, mais non faire des découvertes. »

Attaqué de la pierre, et craignant de se soumettre à la douleur d’une opération, il usa vainement de dissolvants et de lithontriptiques. Il fut saisi d’une fièvre maligne, et mourut comme Buffon.

 
 
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