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15 octobre 1728 : mort de l’avocat et philologue Bernard de la Monnoye

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15 octobre 1728 : mort de l’avocat
et philologue Bernard de la Monnoye
Publié / Mis à jour le samedi 13 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Bernard de la Monnoye, né a Dijon le 15 juin 1641, excellent littérateur, fut le premier qui remporta le prix de poésie à l’Académie française ; et même son poème du Duel aboli, qui remporta ce prix, est, malgré quelques fautes, un des meilleurs ouvrages de poésie qu’on ait faits pour ce concours.

Le fameux système de Law plongea la Monnoye dans la misère. Un tel coup le frappa sans l’abattre. Le duc de Villeroy, sensible à son mérite et à son infortune, lui donna une pension de 600 livres, et lui défendit de passer à son hôtel pour le remercier. La Monnoye trouva son bienfaiteur chez madame la comtesse de Caylus ; mais au premier mot de remerciement, le généreux duc l’interrompit, et lui dit : « C’est à moi seul, monsieur, de me souvenir que je suis votre débiteur. »

Les principaux ouvrages de la Monnoye sont : 1° un recueil de poésies françaises, où l’on trouve des morceaux agréables : ce sont des fables, des épigrammes, des contes. Une diction élégante et simple, un tour fin, naturel et plaisant, de la vivacité dans le récit ; voilà ce qui caractérise ce conteur comparable, à tout ce que nous avons de meilleur en ce genre. Trop de licence dans l’expression réduit à un petit nombre les morceaux qui peuvent se lire ; l’abbé d’Olivet a recueilli ces poésies, avec celles de Huet, Massieu et Fraguier ; 2° des poésies latines ; 3° des Noëls Bourguignons, qu’on regarde en Bourgogne comme des chefs-d’œuvre de naïveté.

 
 
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