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7 octobre 1786 : mort du musicien Antoine Succhini

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7 octobre 1786 : mort du
musicien Antoine Succhini
Publié / Mis à jour le jeudi 4 octobre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Né à Naples, il fut l’un des plus célèbres musiciens de ce siècle et fut destiné de bonne heure à la musique. Après y avoir fait des progrès rapides, il se rendit à Rome où il eut de grands succès, et ensuite à Venise, où ses talents le firent placer à la tête d’un conservatoire. Sa renommée augmentant chaque jour, il visita quelques cours d’Allemagne, parcourut la Hollande, et se rendit enfin aux vœux de l’Angleterre.

Des onze années qu’il passa dans cette île, il en consacra six au théâtre de Londres, et y fut constamment applaudi. Le climat n’étant pas favorable à sa santé, il résolut de passer en France. Il fut reçu à Paris avec transport, et favorablement accueilli de la cour. L’empereur Joseph II qui s’y trouvait alors, lui donna des marques particulières de son estime et de sa satisfaction.

La cour parut désirer que cet illustre compositeur fit quelques ouvrages pour la France, et il donna successivement cinq opéras : Renaud, Chimène, Dardahus, Œdipe à Colone, Evelina, qu’il n’eut pas la consolation de voir exécuter. Son harmonie est toujours pure, correcte, et d’une clarté remarquable ; son orchestre toujours brillant, toujours ingénieux ; ses modulations les plus inattendues n’étonnent jamais l’oreille ; elles coulent naturellement de sa plume.

Généreux, bienfaisant à l’excès, il n’était touché que du plaisir de donner ; et il se serait procuré ce plaisir plus souvent, s’il avait moins négligé ses affaires. Il était bon parent, bon ami, bon maître ; et peu de temps avant de rendre le dernier soupir, il ne cessait de dire, d’une voix mourante, à un fidèle domestique : « Pauvre Laurent, que deviendras-tu ? » Il soutenait par ses bienfaits une de ses sœurs, et se montrait toujours empressé à obliger ses amis.

 
 
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