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2 octobre 331 avant Jésus-Christ : bataille d'Arbelles

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2 octobre 331 avant Jésus-Christ :
bataille d’Arbelles
Publié / Mis à jour le vendredi 28 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

La plupart des historiens s’accordent à faire monter l’armée de Darius à plus d’un million d’hommes, calcul qui n’est pas hors de vraisemblance, car presque toutes les nations, depuis le Pont-Euxin jusqu’aux extrémités de l’Orient, avaient envoyé de puissants secours à Darius : on doit observer que plusieurs peuples de l’Asie avaient coutume d’emmener avec eux à la guerre leurs femmes et leurs enfants, que le luxe des Perses traînait à sa suite une foule de gens inutiles.

Si l’on fait encore quelque attention à ces barbares qui envahirent de toutes parts l’empire romain, à différentes époques, et aux nombreuses hordes tartares qui se sont emparées plusieurs fois de l’Asie, on concevra que cette partie du monde a pu fournir cette multitude d’hommes qui combattit sous les drapeaux de Darius dans les plaines d’Assyrie.

Quelque vaste que fut celle d’Arbelles, elle ne suffit pas pour contenir de front toute l’infanterie de l’armée de Darius. Il fut obligé de mettre derrière son corps de bataille les troupes entières de plusieurs nations , ce qui ne fit qu’en augmenter la confusion. Alexandre n’avait, selon Amen, qu’une armée de quarante mille hommes d’infanterie, et sept mille de cavalerie à opposer à toute cette multitude armée.

Les dispositions d’Alexandre parurent d’abord n’avoir pour but que de se mettre sur la défensive ; mais elles tendaient réellement à faciliter les mouvements et le choc de sa phalange et de ses escadrons d’élite dont il espérait tout le succès de cette journée. Il s’approcha ensuite des hauteurs et de l’aile gauche de l’armée ennemie contre laquelle il voulait diriger ses premiers efforts. Pour l’en empêcher, Darius ordonna aux Scythes et aux Bactriens de tourner les Macédoniens.

Le combat s’engagea entre eux avec vivacité, et ce ne fut qu’en les poussant insensiblement, et gagnant pied à pied le terrain, que les Macédoniens parvinrent à défaire ces deux corps de cavalerie ; les escadrons perses, qui étaient mêlés avec l’infanterie, étant brusquement sortis de sa ligne pour voler à leur secours, laissèrent.un grand vide dont Alexandre profita, en les attaquant de front et par le flanc : ils furent mis en déroute, et la confusion se répandit aussitôt parmi la multitude ; alors tout fut culbuté ou prit la fuite ; et Darius, se laissant lui.même entraîner, tourna honteusement le dos.

Au centre les Grecs mercenaires tenaient encore ferme ; une partie de la droite s’ébranlait pour attaquer Parménion, et la cavalerie arménienne poussait avec vigueur celle des Thessaliens ; les Peltastes prirent en flanc les mercenaires ; et la phalange, débarrassée de la multitude qui obstruait le terrain, allait rompre la ligne entière de l’armée perse, lorsqu’un événement singulier parut un moment changer la face du combat. Alexandre s’étant jeté sur le derrière des ennemis, et la nouvelle de la déroute de leur gauche y étant arrivée, la consternation devint générale ; les Perses, voyant alors que leur retraite était coupée, cherchèrent à se sauver à travers la phalange qui s’ouvrit, et les laissa passer. Ils se portèrent sur le derrière de l’aile gauche, commandée par Parménion, qui avait déjà sur les bras la cavalerie arménienne et une partie de l’infanterie ennemie : le danger était pour lui imminent, et il n’aurait pu y échapper, si les Perses ne se fussent pas amusés à piller le camp macédonien.

A l’instant Parménion détacha quelques troupes de la seconde ligne, qui dissipèrent les pillards, et fit avancer un nouveau corps contre la cavalerie arménienne, qui prit enfin le parti de s’enfuir : dès lors la victoire ne fut plus incertaine, et se déclara pour Alexandre. Ce prince, ayant appris la position fâcheuse où Parménion venait de se trouver , étoit accouru pour le dégager ; mais il ne rencontra plus sur son chemin qu’une foule prodigieuse de cavalerie et d’infanterie , qui ne pensoit qu’à se dérober à la poursuite des Macédoniens et des Thessaliens. Dans ce moment la crainte et le désespoir d’être coupés dans leur retraite, agissant à la fois sur eux, ils assaillent à l’improviste et avec impétuosité Alexandre, qui perdit dans cette rencontre une soixantaine des siens, et se vit forcé à donner issue à ce torrent d’hommes.

Ainsi se termina une des plus mémorables batailles dont l’histoire nous ait conservé le souvenir.

 
 
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