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Lieux d'histoire. Vieux Paris : Exposition universelle de 1900. Reconstitution par Robida. Monuments, rues, architecture, vie d'autrefois

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Lieux d’Histoire
Origine, histoire de nos villes, villages, bourgs, régions, châteaux, chapelles, moulins, abbayes, églises. Richesses historiques de France
Vieux Paris (Le) : la capitale d’autrefois
reconstituée par Robida lors de
l’Exposition universelle de 1900
(D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1900)
Publié / Mis à jour le mardi 28 mai 2013, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
C’est à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 se déroulant à Paris que Robida se voit confier la reconstitution d’un « vieux Paris », ensemble construit sur une plate-forme surplombant la Seine et destiné à réunir les monuments et l’architecture, l’objectif étant de ressusciter la vie d’autrefois de cette capitale chargée d’une Histoire que l’on croise à chaque pas...

Ressusciter devant les yeux étonnés des Parisiens d’aujourd’hui le vieux Paris d’autrefois ; élever en face des monuments de pierre et de fer, synthèse de l’architecture moderne, les toits à poivrière, les tours massives, les campaniles élégants, les larges escaliers, les églises, les maisons à pignons élevés, les quais, les chemins de ronde, les remparts, toute cette splendide efflorescence architecturale qui va du XIIIe au XVIIIe siècle ; obliger les visiteurs de l’Exposition à jeter un regard sur les constructions de ces époques disparues ; leur montrer qu’elles n’étaient ni sans charme, ni sans beauté ; leur en faire admirer tout le pittoresque, et, au milieu de ces vieilles pierres dont chacune évoque un souvenir, leur faire revivre le passé tragique, grandiose et merveilleux de la « Ville Lumière, » tel fut le rêve qu’un artiste mit en oeuvre et créa de toutes pièces. Cet évocateur, ce magicien plutôt, est Robida.

Le Grand Châtelet

Le Grand Châtelet

Il choisit son emplacement sur les berges de la Seine, à mi-chemin entre les ombrages des Champs-Elysées et les hauteurs du Trocadéro, dans un endroit déjà par lui-même historique, et à l’histoire des plus intéressantes. C’était au Moyen Age une berge broussailleuse, située non loin des jardins de l’ancien village de Chaillot qui appartint d’abord à la grande abbaye parisienne de Saint-Martin-des-Champs, puis, en partie, au seigneur de Marly-le-Roi et à messire Philippe de Commines, le chroniqueur, qui possédait là un manoir surmonté d’une grosse tour servant de prison.

C’était jadis la pleine campagne couverte de cultures et de vignes où, plus tard, Boileau et Molière devaient venir se reposer, tandis que La Fontaine y rimait ses fables exquises. Sous Louis XVI, Chaillot, de village devint quartier de Paris, et fut englobé dans l’enceinte des fermiers généraux. Le quai, sous l’Empire, prit le nom de Billy, un général tué à Essling, et dans la maison portant anciennement le numéro 10, Georges Cadoudal régla ses dernières dispositions pour tâcher d’enlever ou de supprimer Bonaparte.

Enfin, c’est de ce creux de la rivière que Fulton lança, en 1804, son étrange bateau, qui marchait sans rames et sans voiles, point de départ bien modeste des immenses flottes et des gigantesques maisons flottantes actuelles qui, bravant les tempêtes, sillonneront plus tard les mers les plus lointaines.

Pendant plus de dix-huit mois, les Parisiens assistèrent à une série de travaux qui les intriguèrent fort. Une fourmilière d’ouvriers circulait dans un chantier énorme ; des fardiers amenaient des troncs de sapins gigantesques, une véritable forêt. Ils étaient étayés dans l’eau, puis peu à peu enfoncés dans le limon du fleuve à l’aide d’une haute sonnette qui, semblable à quelque engin de guerre d’autrefois, haletante, sifflante, laissait retomber sur l’arbre, avec un bruit sourd, un poids de 1 000 kilos ; des scaphandriers émergeaient parfois de l’eau, pareils, avec leur gros casque de cuivre, à quelque bête fantastique ; des charpentiers juchés, suspendus sur les pilotis entre lesquels clapotait le flot de la Seine, les reliaient entre eux au moyen de moises d’acier ; des batelets circulaient, une forge rougeoyait au milieu des arbres, effarouchant des bandes de corbeaux tournoyantes.

Ces fondations peu ordinaires établies, on constitua un plancher formé d’épais madriers. C’était le sol, désormais stable et solide, sur lequel s’élevèrent peu à peu une série de charmantes constructions : ville du passé peu à peu renaissante.

Sous le règne de Charles V, Paris se développant considérablement, l’enceinte de Philippe-Auguste, qui renfermait déjà l’Université et l’abbaye Sainte-Geneviève, devint trop étroite. Il fallut construire une autre muraille, enceinte composée d’une courtine flanquée de tours demi-circulaires, très rapprochées sur la rive gauche, plus espacées sur la rive droite. De nombreuses portes — il y en avait une vingtaine — donnaient accès à l’intérieur de la ville.

C’est sous l’une d’elle, la porte Saint-Michel, que le visiteur passe pour entrer dans le Vieux Paris. C’est un très gros pavillon, flanqué de tours et de tourelles, avec, de l’autre côté du fossé, une barbacane maçonnée. Elle s’appuie à un rempart en partie couvert de bâtiments, débris de fortifications, reste d’enceinte désaffectée dont les gros murs étaient utilisés comme appui aux maisons qui s’accrochaient le long de ses bords.

Nous sommes à la veille d’une entrée princière ou royale. La porte n’a plus l’aspect militaire et rébarbatif. Bien au contraire, les émaux et les écussons miroitent au soleil ; dans le haut, on aperçoit des eschaffauds (tribunes), où des musiques sonneront en l’honneur des puissants seigneurs et des nobles dames. Des sentinelles du guet de Paris, en casaque de buffle, la bourguignotte en tête, la vouge sur l’épaule, se promènent de long en large et gardent l’entrée.

Le Pont au Change

Le Pont au Change

Après avoir passé sous la voûte, on découvre une petite place encadrée par le pignon de la Maison aux Piliers et la haute tour du Louvre, la place du Pré aux Clercs. Derrière soi, c’est la face intérieure du portail d’entrée de la Chartreuse du Luxembourg. Par devant, deux voies s’enfoncent, sinueuses : à gauche, la rue des Vieilles Ecoles, à droite, la rue des Remparts, abritée parles verdures d’une ligne de grands arbres.

Ce portail date du XVe siècle. Il se divise en cinq arcades, dont celle du milieu, plus élevée, est semée de fleurs de lis de France, sur fond d’azur, et encadre une statue de la Vierge. Les Chartreux furent appelés à Paris par saint Louis, qui leur donna les terrains situés au pied de la montagne Sainte-Geneviève. C’est là, à cet endroit qui devait devenir plus tard les jardins du Luxembourg et le grand bassin de l’Observatoire, que son architecte, Eudes de Montreuil, leur construisit une grande église. Ceux-ci édifièrent à l’entour de petites maisonnettes où ils vivaient solitaires et reclus. Entourée petit à petit par les faubourgs grandissants, la Chartreuse disparut sous la Révolution.

Dominant toute la place de son épi à girouettes, situé à 40 mètres de haut, élancée, svelte, avec sa tourelle d’escalier montant sur le côté, ses toits en poivrière, sa plate-forme crénelée, la tour du Louvre se dresse. C’étaient des tours semblables à celle-ci qui terminaient les angles du château proprement dit, tour de la Taillerie, tour de la Chapelle, tour du Bois, aux fenêtres en ogive, à l’escalier à vis ourlé de sculptures et de statues, aux marches taillées dans les vieilles dalles funéraires du cimetière des Innocents. C’est devant l’une d’elles, qui subsistait encore sous Louis XIII, que l’on assassina le maréchal d’Ancre.

En face, s’élève un fragment de l’antique berceau des franchises municipales, du premier Hôtel de Ville, l’antique Maison aux Piliers de la place de Grève. Du haut de ses fenêtres, Etienne Marcel harangua les Parisiens après le meurtre des maréchaux de Champagne et de Normandie ; elle fut témoin des batailles et des massacres des Maillotins, des Cabochiens, des Armagnacs et des Bourguignons, et évoque ces multiples événements, séditions, drames et révolutions qui sont l’histoire de Paris. Elle renferme, en outre, d’immenses salles à voûtes de bois, à charpentes décorées et sculptées, prenant jour sur des terrasses qui surplombent le fleuve.

La maison de Théophraste Renaudot

La maison de Théophraste Renaudot

Sous le pignon de la Maison aux Piliers débouche la rue des Vieilles Écoles. Ah ! l’aspect délicieux de cette étroite ruelle d’autrefois avec sa suite de pignons en charpente à grand arc ogival aux poinçons sculptés, d’encadrements de fenêtres, de poteaux corniers, d’abouts de poutres, de solives terminées en figures grotesques, merveilleuses imayges de pierre et de bois, figures de saints, scènes de fabliaux décorant logis nobles ou bourgeois, hôtels princiers, échoppes et boutiques de marchands. Tout cela peint de couleurs vives, à l’aspect gai et joyeux, les vieilles enseignes naïvement enluminées grinçant au bout de leur potence, les artisans sur le pas de leur porte, bavardant, humant l’air frais, heureux de vivre.

C’est la maison natale de Molière, rue des Étuves Saint-Honoré, ou maître Poquelin passa son enfance, à l’enseigne du pavillon des Singes, ornée d’un poteau cornier où une dizaine de ces animaux sont représentés cueillant et croquant des pommes. Le président Mole faillit y être écharpé par des furieux alors qu’il revenait d’essayer de négocier avec la reine Anne d’Autriche.

C’est la maison de Nicolas Flamel, le célèbre enlumineur et miniaturiste, et de dame Pernelle, son épouse. Sur la façade ils sont représentés, agenouillés tous deux et mains jointes, lui, habillé du long manteau des bourgeois de l’époque ; elle, coiffée du hennin aux longs plis retombants, l’aumônière pendue au côté. Au milieu, Dieu le Père avec son Fils en croix et des anges qui volent autour d’eux. N’est-ce pas ce Nicolas Flamel, fournisseur du roi, qui réservait dans sa maison des chambres données pour rien aux pauvres artisans ?

C’est encore la maison de Théophraste Renaudot à l’enseigne du Grand Coq. C’est là qu’un jour parut, en 1631, un carré de papier de petit format, intitulé la Gazette, donnant des nouvelles politiques, signalant les événements du jour. C’était le commencement bien humble, bien modeste de cette arme formidable, de cette semeuse d’idées qu’est aujourd’hui la presse. Ce minuscule numéro devait devenir plus tard la Gazette de France.

Ce sont enfin les maisons de Robert Estienne et de la Pomme de Pin. La première fut le berceau de cette célèbre lignée d’éditeurs, qui, libraires, imprimeurs et relieurs tout ensemble, publièrent ces fameux livres du xvie siècle, aux belles gravures sur bois, à la typographie remarquable ; et François Ier, protecteur particulier des Estienne, qu’il avait nommés imprimeurs royaux pour le grec, vint plus d’une fois visiter les ateliers de cette maison, où tous, chefs, ouvriers, valets, servantes, ne parlaient que latin.

La seconde est une taverne renommée qui existait déjà au XVe siècle et qui, au XVIIe, avait pour hôtes assidus une pléiade de littérateurs, de poètes, de penseurs, de musiciens et d’artistes, tels que Boileau, Molière, Racine, Chapelle, La Fontaine, Lully, Mignard, Furetière, d’autres encore, qui venaient y savourer les précieux crus de Bourgogne et du Bordelais.

Tout près s’élève une tour aux angles abattus, supportant tout en haut un pavillon carré à pans de bois : tour d’escalier du collège Fortet situé tout en haut de la montagne Sainte-Geneviève et que l’on peut encore apercevoir de nos jours près du Panthéon, dernier vestige de ces vieux collèges de l’Université où des escholiers sans nombre apprenaient des maîtres les sept arts libéraux : le Trivium et le Quadrivium.

Une façade à grandes ogives, où toute une légion d’angelots accrochés à la voussure jouent de la harpe, du rebec et de la viole ; le portail, décoré des statues de saint Genest, de saint Julien l’Hospitalier et du roi David, recouvert d’un toit surmonté d’un clocher pointu muni de larges abat-son ; nous sommes devant l’église Saint-Julien des Ménétriers, chapelle corporative des musiciens, ménestrels et jongleurs de Paris dont le roi gouvernait à sa guise les chefs des autres ménestranderies de France. Avait-on besoin de joueurs de mandoline, de viole ou de flûte pour les noces de quelques bourgeois, de diseurs de vers ou de farceurs joyeux pour une fête au prochain manoir ; d’un corps de musique pour une cérémonie publique, réception de prince ou procession religieuse, on était sûr de les trouver sur la petite place de cette chapelle où se réunissaient chaque jour tous les membres de la corporation.

A cette époque, les étudiants étaient très souvent violents, bruyants, désordonnés, faisant des tours pendables et rossant le guet. Le prévôt de Paris leur avait réservé deux geôles au Petit Châtelet et au Petit Pont, les prisons de l’époque, et parfois on en envoyait au pilori des seigneurs abbés, élevé près de l’abbaye Saint-Germain des Prés. Il est reconstitué ici, et un soldat y monte la garde.

Le parvis de Saint-Julien des Ménétriers

Le parvis de Saint-Julien des Ménétriers

Les Halles d’alors étaient un amalgame de bâtiments hétéroclites de toutes formes, de toutes grandeurs, au milieu desquels rayonnaient des rues, des ruelles, voies étroites où circulait tout un monde de marchands, et qui tenaient entre l’église Saint-Eustache d’une part et le cimetière des Innocents et le Pont-Neuf de l’autre. On y trouvait de tout, et bonnetiers, gantiers, heaumiers, chaudronniers, tisserands, fourreurs, bouchers, maraîchers, fromagers, y étalaient leurs produits, sur les places ou sous les galeries des piliers, à la façon des bazars orientaux.

Complètement rebâties en 1551, elles possédaient d’immenses salles à charpentes, très curieuses et d’une allure vraiment imposante. On a reproduit l’une d’elles avec ses travées de 25 mètres de portée, et ses grandes lucarnes s’ouvrant dans la toiture. Que de souvenirs évoquent les Halles ! Exécution solennelle de Jean de Montaigu, ministre de Charles VI ; de Pierre des Essarts, de Jacques d’Armagnac, duc de Nemours, décapité en grande pompe, et de tant d’autres. Scènes joyeuses de l’hôtel de Bourgogne, où les Gauthier Garguille, les Turlupins, les Bruscambilles, les Jean Farine, baladins de foire et de tréteaux, joyeux compères, amusaient si bien la foule avec leurs scènes bouffonnes, leurs sorties burlesques, leurs mystères naïfs et leurs épigrammes.

Non loin de là se trouve le château Gaillard, tour qui provenait d’un reste de fortifications, situé près du Pont Neuf, et qui défendait une sorte de corps de garde, relié à la tour de Nesle par un rempart à demi écroulé. C’est là que s’éleva plus tard l’Institut. Avec le grand Châtelet qui fait face au cabaret des Halles, nous pénétrons dans le quartier Renaissance. C’est un haut bâtiment sévère, à la voûte s’ouvrant entre deux tours, tel qu’il existait sous Louis XII. Au-dessus, s’élance le clocheton d’une petite chapelle.

Dès l’époque gallo-romaine, alors que le grand Châtelet ne s’appelait encore que le grand Pont, il fut maintes fois assailli par les étrangers. En 885, attaque de 30 000 Normands qui ne purent vaincre la ténacité et le courage des hardis défenseurs conduits par l’évêque Gozlin et le comte Eudes, et cent ans plus tard, les Saxons et les Flamands de l’empereur Othon tentant de l’emporter d’assaut et subissant semblable échec. A partir de Louis le Gros, il devient à la fois le siège de la prévôté de Paris, lieu de justice et de police de la ville, morgue où l’on venait déposer les cadavres non reconnus, prison aux cachots terribles, et chambre de torture que les malheureux ne quittaient que pour monter sur l’échafaud en place de Grève.

La voûte du Châtelet conduit au Pont au Change, successeur, lui aussi, du Grand Pont de Lutèce, couvert par les maisons des meuniers, des orfèvres, des changeurs, avec, sous les arches, de grandes roues de moulins qui tournaient, un seul passage, l’arche du milieu, étant réservée à la navigation. Une rue très étroite y était ménagée, encombrée tout le jour de cavaliers, de piétons, de marchands, d’oiseleurs et de charlatans, tels que le Beau Mondor, Orviétan, Tabarin.

Un grand édifice à pignon monumental s’élève à l’extrémité de ce pont : c’est la restitution d’un morceau du Palais de la Cité, palais des rois de France depuis les origines jusqu’au XIVe siècle, antique demeure des préfets romains, de Frédégonde, de Chilpéric, de Dagobert ; reconstruite par saint Louis et Philippe le Bel.

La partie reconstituée ici renferme la Grande Salle, à larges fenestrages et rosaces, à voûtes lambrissées aux fleurs de lis d’or sur azur, construite par Enguerrand de Marigny. Avec sa grande table de marbre, elle servait aussi bien aux festins d’apparat des rois qu’aux farces et momeries de la Basoche parisienne. Brûlée en 1518, reconstruite par Jacques de Brosse, elle fut définitivement détruite dans les incendies de la Commune.

En sortant de la grande salle du Palais, on débouche sur la place de la Sainte-Chapelle, où se trouve le grand escalier construit sous Louis XII et qui menait à la chapelle haute et à la galerie mercière, encombrée des échoppes et des boutiques. L’angle gauche de cette cour est dominé par la tour de l’archevêché, ancien donjon des archevêques de Paris, faisant partie du palais archiépiscopal, près de Notre-Dame, et, à l’angle opposé, formant passage en pente, se voit l’hôtel d’Harcourt, sis au quartier de l’Université.

Et maintenant que notre visite est terminée, accoudez-vous à la fenêtre de cette bretèche renaissance, aux médaillons et aux rinceaux sculptés avec une si élégante délicatesse ; laissez errer votre regard sur cette ville de rêve et qui s’éploie, fastueuse, bourdonnante, éclatante, le long des rives de la Seine...

 
 
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