Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 27 mars DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

19 septembre 1589 : mort du poète Jean-Antoine de Baïf

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Septembre > 19 septembre > 19 septembre 1589 : mort du poète (...)
Éphéméride, événements
Les événements du 19 septembre. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
19 septembre 1589 : mort du
poète Jean-Antoine de Baïf
Publié / Mis à jour le vendredi 14 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Fils d’un conseiller, maître des requêtes, ambassadeur du roi François Ier, Baïf naquit le 19 février 1532, à Venise, où une ambassade avait conduit son père. Ses progrès dans les lettres répondirent aux soins qu’on prit de son éducation. Disciple de Jean Dorat, ami de Ronsard, il fit partie de cette fameuse pléiade,

Jean-Antoine de Baïf

Jean-Antoine de Baïf

Le succès d’un premier volume de poésies, composées à la louange de quelques beautés réelles ou imaginaires, l’attacha entièrement à un art plus brillant que solide. Il célébra presque tous les événements contemporains, il exploita la circonstance, et ne s’enrichit pas.

Souvent il déplora l’ingratitude des grands : souvent il regretta d’avoir négligé tous les moyens de fortune et d’élévation que lui avait donnés sa naissance. Si Baïf n’eut pas le ridicule honneur d’inventer les vers français, mesurés à la manière des Grecs et des Latins, il adopta l’invention et baptisa du nom de Baïfins, les vers de ce genre. Il employait un alphabet bizarre, formé de dix voyelles, dix-neuf consonnes, onze diphtongues et trois triphtongues. Son orthographe n’était pas moins singulière.

En 1570, il obtint de Charles IX des lettres-patentes pour l’établissement d’une académie de poésie et de musique. Cette sœur aînée de l’Académie française ne put vivre, à cause du malheur des temps.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !