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15 septembre 1747 : prise de Berg-op-Zoom, par Loewendhal

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15 septembre 1747 : prise de
Berg-op-Zoom, par Loewendhal
Publié / Mis à jour le mardi 11 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Après la bataille de Lawfelt, gagnée par les Français sur les Autrichiens et les Hollandais, le comte de Loewendhal fut chargé de mettre le siège devant Berg-op-Zoom, place réputée imprenable, moins par l’art de Cohorn qui l’avait fortifiée, que par un bras de mer formé par l’Escaut derrière la ville.

Outre ces défenses, outre une nombreuse garnison, il y avait des lignes auprès des fortifications, et dans ces lignes un corps de troupes qui pouvait à tout moment secourir la place. Après trois semaines de tranchée ouverte, Loewendhal fit voir qu’il y avait des occasions où il faut s’élever au-dessus des règles de l’art. Les brèches n’étaient pas encore praticables ; il y avait trois ouvrages fortement endommagés, le ravelin d’Edem et deux bastions, dont l’un s’appelait la Pucelle, et l’autre Cohorn. Le général résolut de donner l’assaut à la fois à ces trois endroits, et d’emporter la ville.

Les Français, en bataille rangée, trouvent des égaux, et quelquefois des maîtres dans la discipline militaire : ils n’en ont point dans ces coups de main et dans ces entreprises rapides, où l’impétuosité, l’agilité et l’ardeur renversent en un moment les obstacles. Les troupes commandées en silence, tout étant prêt, au milieu de la nuit, les assiégés se croyant en sûreté, on descend dans le fossé, on court aux trois brèches ; douze grenadiers seulement se rendent maître du fort d’Edem, tuent ce qui veut se défendre, et font mettre bas les armes au reste épouvanté.

Les bastions la Pucelle et Cohorn sont assaillis et emportés avec la même vivacité. Les troupes montent en foule ; on emporte tout ; on pousse aux remparts ; on s’y forme ; on entre dans la ville la baïonnette au bout du fusil ; deux régiments, l’un écossais, l’autre suisse, sont taillés en pièces ; le reste de la garnison fuit vers les lignes qui devaient la protéger : ils y portent l’épouvante, tout fuit ; les armes, les provisions, le bagage, tout est abandonné : on se saisit dans le port de dix-sept grandes barques chargées de munitions de toute espèce, et de rafraîchissements que les villes de Hollande envoyaient aux assiégés. Il y avait sur les coffres, en gros caractères : A L’invincible Garnison De Berg-op-zoom.

 
 
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