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12 septembre 1714 : prise de Barcelone par le maréchal de Berwick

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12 septembre 1714 : prise de Barcelone
par le maréchal de Berwick
Publié / Mis à jour le dimanche 9 septembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Sous le règne de Philippe IV, poussés à bout par le comte, duc d’Olivarès, premier ministre, les habitants se donnèrent à Louis XIII, en 1640. Mais ils furent plutôt protégés que sujets : ils rentrèrent sous la domination autrichienne en 1652, et dans la guerre de la succession, ils prirent le parti de l’archiduc Charles contre Philippe V.

Après la paix d Utrecht, Philippe V ne jouit pas encore de toute l’Espagne : il lui resta la Catalogne à soumettre, ainsi que les îles Majorque et d’Iviça. Ceux qui avaient le plus de crédit dans cette province se flattèrent qu’ils pourraient former une république sous la protection de l’empereur et de l’Angleterre, et que le roi d’Espagne ne serait pas assez fort pour les conquérir. Ils déployèrent alors ce caractère que Tacite leur attribuait il y a si longtemps : « Nation intrépide, dit-il, qui compte la vie pour rien, quand elle ne l’emploie pas à combattre. »

Une escadre française bloquait le port de Barcelone, et le maréchal de Berwick l’assiégeait par terre. Cette ville comptait sur les secours de l’Angleterre et de l’empereur : ces secours n’arrivèrent point. Mais la résistance des assiégés n’en fut pas moins opiniâtre ; ils se défendirent avec un courage fortifié par le fanatisme. Les prêtres et les moines combattaient sur la brèche comme s’il se fût agi d’une guerre de religion. Un fantôme de liberté les rendit sourds à toutes les avances de leur maître.

Enfin, après un blocus de onze mois , les assiégeants ayant pénétré dans la place, les assiégés se battirent encore de rue en rue ; et retirés dans la ville neuve, tandis que l’ancienne était prise, ils demandèrent encore, en capitulant, la conservation de tous leurs privilèges. Ils n’obtinrent que la vie et leurs biens. De tous les moines qui avaient soulevé le peuple et combattu contre leur roi, il n’y en eut que soixante de punis : on eut même l’indulgence de ne les envoyer qu’aux galères. »

Il ne resta plus à Philippe V de rebelles à soumettre que les Majorquins, qui furent réduits l’année d’après par le chevalier d’Asfeld.

 
 
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