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23 août 1328 : Philippe de Valois défait les Flamands à la bataille de Cassel

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23 août 1328 : Philippe de Valois
défait les Flamands à la bataille de Cassel
Publié / Mis à jour le jeudi 23 août 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Dans cette guerre, entreprise pour aider le comte de Flandre à soumettre ses sujets rebelles, le roi de France, Philippe de Valois, marcha droit vers Cassel, et en forma le siège : on comptait dans son armée trente mille hommes, parmi lesquels se trouvaient quatorze mille gendarmes. L’armée des Flamands, moins nombreuse, ne se composait que d’infanterie.

Bataille de Cassel

Bataille de Cassel

C’étaient des pêcheurs, des paysans, des artisans, ayant pour chef un marchand de poisson, nommé Colin Zannequin. Campés et retranchés en vue de Cassel sur une éminence d’un accès difficile, ces hommes intrépides, que leurs adversaires méprisaient beaucoup trop, avaient arboré sur une des tours de la ville une espèce d’étendard, portant un coq, avec ces mots :

Quand ce coq chanté aura,
Le roi Cassel conquêtera.

Zannequin méditait un projet, dont le succès devait amener des résultats décisifs. Tous les jours il allait lui-même porter du poisson dans le camp français : il le donnait à un prix modique pour gagner la confiance de l’armée, et saisir l’occasion de voir ce qui s’y passait. On y tenait table longtemps, on y jouait beaucoup, on y dansait, on y dormait la méridienne : la garde enfin s’y faisait avec tant de négligence, que l’audacieux Flamand conçut le dessein d’enlever le roi avec tout son quartier.

Le 23 août, sur les deux heures après midi, il partage ses troupes en trois corps, trace la marche des deux premiers, et se met à la tête du troisième. Il entre dans le camp sans pousser le cri de guerre, et s’avance vers la tente du roi. A leur vue, on s’imagine que c’est un renfort. Renaud Delor, noble chevalier, va au-devant d’eux, et leur reproche amicalement de venir troubler le sommeil de leurs amis. On lui répondit par un coup de javelot, qui le renversa mort.

Ce fut le signal du combat. Les Flamands tirent l’épée, et font main basse sur tout ce qui se rencontre. L’alarme se répand dans le camp français : on court aux armes. Le roi, averti du danger par un dominicain, son confesseur, plaisante le bon père, dont la peur, dit-il, troublait l’imagination : mais bientôt arrive Miles de Noyers, chevalier, qui portait l’Oriflamme : celuici lui confirme la nouvelle, et le conjure de se faire armer. Nul écuyer, nul chevalier ne se trouvaient auprès du monarque pour lui rendre ce service : les clercs de sa chapelle y suppléent. Philippe monte aussitôt à cheval ; Miles de Noyers lui conseille d’attendre que sa troupe soit assez forte pour tourner les Flamands et ensuite les prendre en flanc. Le brave chevalier lève l’étendard royal en un lieu d’où il pouvait être vu de fort loin.

A ce signal la cavalerie se range autour de son prince. Les Flamands sont enveloppés, enfonces, taillés en pièces. Des seize mille hommes qui composaient cette armée, aucun ne recula, mais aucun n’échappa. Les Français perdirent peu de monde. Cette défaite intimida les rebelles : en un moment leurs bataillons-se dissipèrent ; Cassel fut prise, rasée et réduite en cendres. Après avoir tout pacifié, Philippe se retira, en disant au comte de Flandre : Soyez plus prudent et plus humain, et vous aurez moins de rebelles.

 
 
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