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14 août 1678 : bataille de Saint-Denis, près de Mons, entre l’armée française, commandée par le maréchal de Luxembourg, et l’armée néerlandaise, commandée par Guillaume III

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14 août 1678 : bataille de Saint-Denis,
près de Mons
Publié / Mis à jour le lundi 13 août 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cette bataille opposait l’armée française, commandée par le maréchal de Luxembourg, et l’armée néerlandaise, commandée par Guillaume III.

François-Henri de Montmorency-Bouteville, maréchal de Luxembourg

François-Henri de Montmorency-Bouteville,
maréchal de Luxembourg

Dans le temps des conférences pour la paix de Nimègue, et quatre jours après que les plénipotentiaires de France et de Hollande avaient signé cette paix, le prince d’Orange fit voir combien Louis XIV avait en lui un ennemi dangereux.

Le maréchal de Luxembourg, qui bloquait Mons, venait de recevoir la nouvelle de la paix. Il était tranquille dans le village de Saint-Denis, et dînait chez l’intendant de l’armée. Le prince d’Orange, avec toutes ses troupes, fond sur le quartier du maréchal, le force, et engage un combat long et opiniâtre, dont il espérait, avec raison, une victoire signalée ; car non seulement il attaquait, ce qui est un avantage, mais il attaquait des troupes qui se reposaient sur la foi du traité. Cette mauvaise foi ne servit qu’à relever la valeur des Français ; le combat fut sanglant, et l’avantage nous demeura.

Si les hommes ambitieux comptaient pour quelque chose le sang des autres hommes, le prince d’Orange n’eût point donné ce combat : il savait certainement que la paix était signée, et qu’il ne pouvait l’empêcher, même en battant les Français. Lorsqu’on lui demanda la raison d’une pareille conduite, il répondit : « Qu’il n’avait pu se refuser cette dernière leçon de son métier. »

 
 
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